141. Parque Nacional Los Alerces

Départ de San Carlos de Bariloche apres une pause d'une journée. L'objectif est d'atteindre El Bolson pour le nouvel an.


Les beaux quartiers disent au revoir aux visiteurs, suivis par la décharge municipale

Mais juste apres, c'est le retour aux lacs!

Rencontres cyclistes

Encore du lac

Le groupe se désorganise et Albert et moi perdons Hanna, Stina, Caroline et Yam (un cycliste turc/americain parti avec nous ce matin). On pense les retrouver a un spot camping sauvage au bord d'un lac. Raté.
Le chemin n'est qu'a moitié officiel, c'est une ancienne route peu utilisée

Un beau spot pour la nuit.

Mais il faut traverser quelques rivieres pour y aller et en repartir

Mais toute cette eau a son avantage : de nombreux ruisseaux font partie de la catégorie potable. Donc pas besoin de transporter des litres et des litres.

Bien qu'on n'en voie pas trace au sol, les cendres volcaniques sont toujours bien presentes dans le ciel, plutot dans les tons blanc-gris

la couche est nettement visible par moments

On retrouve le groupe a El Bolson, et on se trouve un camping sympa

Hanna est partie tot ce matin du premier janvier 2012, en bus pour Buenos Aires, pour se faire refaire un passeport. Yam, Stina et Caroline partent polur plusieurs jours de trekking en attendant son retour. Albert et moi continuons.

Direction le Sud, comme toujours

El Bolson est un des rares coins d'Amérique du Sud ou l'on peut trouver de la biere artisanale. D'ou le houblon.

A partir de maintenant, mon appareil photo a un petit probleme : une jolie tache noire, dont je n'arrive pas a savoir si elle squatte l'objectif ou le capteur CCD. Ca va un peu me stresser jusqu'au bout du voyage, et il va falloir jouer du photoshop pour rattraper tout ca, mais bon, ca prend toujours des photos, c'est l'essentiel.


Retour dans la pampa seche. Pour pas trop longtemps j'espere, les lacs et les forets c'est quand meme sympa

Je perds Albert en prenant une déviation pour travaux, laissant un signal qu'il ne verra pas car la police le laisse aller tout droit.

Je me dirige le lendemain vers le parc national Los Alerces, tirant son nom d'un arbre protégé et peu répandu, mais pour le voir, il faut payer l'entrée du parc plus un trajet en bateau. Pas cool.


La piste du parc dit bienvenue

Retour a la foret!

...et aux lacs de couleurs toujours magnifiquement étranges



Je retrouve Albert et on fait une petite balade a pied avec un couple de Tcheques qui vont vers le Nord. On y voit le seul Alerce visible sans bateau. Un petit tout ringard et frustrant qui ne mérite meme pas la photo.

On bouffe de la poussiere sur la piste

La plupart des campings du parc sont payants. Les spots gratuits ne sont pas du tout aménagés. On ne demande pas énormément de confort, mais du coup ils interdisent le camping sauvage auquel on est habitués. On veut bien partager l'espace avec les nombreux autres campeurs, mais un minimum serait d'installer des toilettes...

Re-pampa a la sortie



Passage a Trevelin, une petite ville a l'origine une colonie galloise, pres de la frontiere. Les voitures font la queue sur pres d'1 km pour passer a la pompe. On se sent bien a vélo.

C'est l'heure de la siesta et tout est fermé. Plutot que d'attendre betement pour me réapprovisionner j'avance vers la frontiere. Je ferai mes courses au Chili...

J'arrive au Rio Futaleufu, qui marque la frontiere. C'est rare, d'habitude, entre le Chili et l'Argentine on passe la frontiere pres des sommets

Camping gratuit au bord du Rio, et seul.  J'apprendrais plus tard qu'Albert souffre du genou et qu'il s'est arreté a Trevelin.
 Il faut un permis pour pecher, mais j'essaie quand meme, en douce, la canne a peche (la moins chere) achetée a Bariloche. J'attrape un gros caillou, qui décide de rester au fond avec ma ligne et mon unique cuillere. Bon. 

Pas de saumon au menu ce soir, et comme je suis a 200m du poste frontiere, il faut que je mange tous mes produits frais (car tout sera saisi), soit un peu de fromage, et surtout 2 gros avocats que je traine depuis 1 semaine et qui ne veulent pas murir. Pour ne pas les gacher, je tente une recette d'avocat cuit. C'est aussi bon que ca en a l'air.

Le lendemain, je file vers la frontiere.
De l'autre coté, au Chili, m'attend la fameuse Carretera Austral, une piste caillouteuse et plutot récente qui file vers les confins Sud du pays, longtemps isolés. Malgré la caillasse et la poussiere, il parait que c'est une autoroute a cyclotouristes. On va voir.





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