140. Ruta de los 7 Lagos

Noel s'est bien passé, meme si on n'a pas vu le Père Noel dont le traineau était bloqué faute de neige, 30 degrés a l'ombre ce n'est pas très compatible. On a rencontré Harry et Ivana ( worldonabike.com ), en tour du monde a vélo mais arretés pour un moment a San Martin de los Andes pour cause de naissance du petit Julian le 26 décembre... On passe aussi une sympathique soirée avec Jason, Angela et leur fils Bodes ( http://bodeswell.org/ ), une famille américaine avec qui j'ai traversé les Caraibes du Panama a la Colombie il ya (deja!) plus d'un an

Changement de météo le jour du départ, après deux jours de pause ("pause" incluant nettoyage des vélos, lessives géantes, shopping de bouffe de camping alors que tout est fermé, etc.).
 Il va neiger? Non. C'est l'été.
Du brouillard, alors? Non plus.
Il fait humide quand meme, non? Que dalle!
Le ciel est tout simplement saturé de cendres volcaniques, joyeusement dispersées par le vent depuis le volcan chilien Puyehue. Il est midi sur la photo. C'est la fete, non?


Au départ de San Martin, un peu tard, la "brume" ne s'est toujours pas dissipée.


On ne peut pas dire que ca va en s'améliorant


Des masques de chirurgien a 20 centimes d'Euro, a défaut de vraiment nous protéger les poumons des méchantes particules, nous donnent l'impression de moins en respirer. Et de suer du visage.


Roadkill de Noel pour changer


Non-panorama sur les Andes


Des lupins a gogo. Humm, il faut que je vérifie si ce ne serait pas de l'invasive...


Parce que ca décore, mais si ca vient d'Europe c'est dommage quand meme.


Du trafic d'origine européenne certifiée


Le lac Villarino pour camper


Et une rencontre cycliste : Albert est espagnol, il roule depuis le Brésil et partage avec nous la truite fraiche pechée du jour. Comme Stina et Hanna sont végétarienne, ca en fait plus pour nous.


Coucher de soleil poussiéreux






Au matin




Les sommets du coin, a défaut de neige, sont couverts de cendres qui s'envolent dans les airs a la moindre brise. C'est joli, mais bon.


La route est maintenant couverte de neige grise et seche. On s'approche de la zone la plus touchée


Toujours beaucoup de trafic sur ces routes secondaires touristiques.






Encore un lac. On ne compte pas vraiment, et on sait qu'il y en a plus de 7 de toute facon.


Chalet sous la "neige". Le tourisme a pris un sacré coup depuis le début des éruptions en mars.


Pause a l'ombre (eh oui il fait treeees chaud) a midi. Pas de truite au bout de la ligne.


Le plus gros lac, Nahuel Huapi, a l'approche de Villa la Angostura ou l'on ne s'arretera que pour les courses.




et une rencontre avec Jarod, un cycliste anglais qui ne nous suivra pas longtemps car il va vers le Chili.


Petite baignade bien fraiche avant le diner.


Et un coucher de soleil tout a fait standard, avec les pecheurs a la mouche.


Et le lever du soleil a peu pres pareil.


Depart du camping a la Neil Armstrong. Un petit coup de pédale pour nous, pas grand chose pour l'humanité.


Le paysage revient un peu au mode désert.






Puis on retrouve le lac Nahuel Huapi, pour une bonne baignade tres fraiche...


...et l'arribée dans San Carlos de Bariloche, une sorte de capitale du chocolat en Argentine.


On tente les pompiers, qui veulent bien qu'on squatte, mais leur espace camping est un champ de mines (merdes de chiens). On remercie et on va dans un hostel.


C'est pas trop cher, on a une réduction pour cyclistes, et le lieu est sympa. On reste. Au programme, un peu de repos, des reparations/nettoyage (encore!), et l'arrivée de Caroline, encore une Suédoise! En minorité, l'Espagne et la France tiennent bon.
La suite, ce sera encore et toujours vers le Sud, direction le pays des hippies, El Bolson, pour un nouvel an bio!


1 commentaires:

Anonymous said...

Et bien même les vaches sont poussiéreuses!
Très belle la photo "petite touffe de lupins sur fond de lac bleu avec cendres au pied".

A tous les cyclistes des environs, une très belle fête de fin d'année.

M et M