Showing posts with label 26. Argentina 3. Show all posts
Showing posts with label 26. Argentina 3. Show all posts

141. Parque Nacional Los Alerces

Départ de San Carlos de Bariloche apres une pause d'une journée. L'objectif est d'atteindre El Bolson pour le nouvel an.


Les beaux quartiers disent au revoir aux visiteurs, suivis par la décharge municipale

Mais juste apres, c'est le retour aux lacs!

Rencontres cyclistes

Encore du lac

Le groupe se désorganise et Albert et moi perdons Hanna, Stina, Caroline et Yam (un cycliste turc/americain parti avec nous ce matin). On pense les retrouver a un spot camping sauvage au bord d'un lac. Raté.
Le chemin n'est qu'a moitié officiel, c'est une ancienne route peu utilisée

Un beau spot pour la nuit.

Mais il faut traverser quelques rivieres pour y aller et en repartir

Mais toute cette eau a son avantage : de nombreux ruisseaux font partie de la catégorie potable. Donc pas besoin de transporter des litres et des litres.

Bien qu'on n'en voie pas trace au sol, les cendres volcaniques sont toujours bien presentes dans le ciel, plutot dans les tons blanc-gris

la couche est nettement visible par moments

On retrouve le groupe a El Bolson, et on se trouve un camping sympa

Hanna est partie tot ce matin du premier janvier 2012, en bus pour Buenos Aires, pour se faire refaire un passeport. Yam, Stina et Caroline partent polur plusieurs jours de trekking en attendant son retour. Albert et moi continuons.

Direction le Sud, comme toujours

El Bolson est un des rares coins d'Amérique du Sud ou l'on peut trouver de la biere artisanale. D'ou le houblon.

A partir de maintenant, mon appareil photo a un petit probleme : une jolie tache noire, dont je n'arrive pas a savoir si elle squatte l'objectif ou le capteur CCD. Ca va un peu me stresser jusqu'au bout du voyage, et il va falloir jouer du photoshop pour rattraper tout ca, mais bon, ca prend toujours des photos, c'est l'essentiel.


Retour dans la pampa seche. Pour pas trop longtemps j'espere, les lacs et les forets c'est quand meme sympa

Je perds Albert en prenant une déviation pour travaux, laissant un signal qu'il ne verra pas car la police le laisse aller tout droit.

Je me dirige le lendemain vers le parc national Los Alerces, tirant son nom d'un arbre protégé et peu répandu, mais pour le voir, il faut payer l'entrée du parc plus un trajet en bateau. Pas cool.


La piste du parc dit bienvenue

Retour a la foret!

...et aux lacs de couleurs toujours magnifiquement étranges



Je retrouve Albert et on fait une petite balade a pied avec un couple de Tcheques qui vont vers le Nord. On y voit le seul Alerce visible sans bateau. Un petit tout ringard et frustrant qui ne mérite meme pas la photo.

On bouffe de la poussiere sur la piste

La plupart des campings du parc sont payants. Les spots gratuits ne sont pas du tout aménagés. On ne demande pas énormément de confort, mais du coup ils interdisent le camping sauvage auquel on est habitués. On veut bien partager l'espace avec les nombreux autres campeurs, mais un minimum serait d'installer des toilettes...

Re-pampa a la sortie



Passage a Trevelin, une petite ville a l'origine une colonie galloise, pres de la frontiere. Les voitures font la queue sur pres d'1 km pour passer a la pompe. On se sent bien a vélo.

C'est l'heure de la siesta et tout est fermé. Plutot que d'attendre betement pour me réapprovisionner j'avance vers la frontiere. Je ferai mes courses au Chili...

J'arrive au Rio Futaleufu, qui marque la frontiere. C'est rare, d'habitude, entre le Chili et l'Argentine on passe la frontiere pres des sommets

Camping gratuit au bord du Rio, et seul.  J'apprendrais plus tard qu'Albert souffre du genou et qu'il s'est arreté a Trevelin.
 Il faut un permis pour pecher, mais j'essaie quand meme, en douce, la canne a peche (la moins chere) achetée a Bariloche. J'attrape un gros caillou, qui décide de rester au fond avec ma ligne et mon unique cuillere. Bon. 

Pas de saumon au menu ce soir, et comme je suis a 200m du poste frontiere, il faut que je mange tous mes produits frais (car tout sera saisi), soit un peu de fromage, et surtout 2 gros avocats que je traine depuis 1 semaine et qui ne veulent pas murir. Pour ne pas les gacher, je tente une recette d'avocat cuit. C'est aussi bon que ca en a l'air.

Le lendemain, je file vers la frontiere.
De l'autre coté, au Chili, m'attend la fameuse Carretera Austral, une piste caillouteuse et plutot récente qui file vers les confins Sud du pays, longtemps isolés. Malgré la caillasse et la poussiere, il parait que c'est une autoroute a cyclotouristes. On va voir.





140. Ruta de los 7 Lagos

Noel s'est bien passé, meme si on n'a pas vu le Père Noel dont le traineau était bloqué faute de neige, 30 degrés a l'ombre ce n'est pas très compatible. On a rencontré Harry et Ivana ( worldonabike.com ), en tour du monde a vélo mais arretés pour un moment a San Martin de los Andes pour cause de naissance du petit Julian le 26 décembre... On passe aussi une sympathique soirée avec Jason, Angela et leur fils Bodes ( http://bodeswell.org/ ), une famille américaine avec qui j'ai traversé les Caraibes du Panama a la Colombie il ya (deja!) plus d'un an

Changement de météo le jour du départ, après deux jours de pause ("pause" incluant nettoyage des vélos, lessives géantes, shopping de bouffe de camping alors que tout est fermé, etc.).
 Il va neiger? Non. C'est l'été.
Du brouillard, alors? Non plus.
Il fait humide quand meme, non? Que dalle!
Le ciel est tout simplement saturé de cendres volcaniques, joyeusement dispersées par le vent depuis le volcan chilien Puyehue. Il est midi sur la photo. C'est la fete, non?


Au départ de San Martin, un peu tard, la "brume" ne s'est toujours pas dissipée.


On ne peut pas dire que ca va en s'améliorant


Des masques de chirurgien a 20 centimes d'Euro, a défaut de vraiment nous protéger les poumons des méchantes particules, nous donnent l'impression de moins en respirer. Et de suer du visage.


Roadkill de Noel pour changer


Non-panorama sur les Andes


Des lupins a gogo. Humm, il faut que je vérifie si ce ne serait pas de l'invasive...


Parce que ca décore, mais si ca vient d'Europe c'est dommage quand meme.


Du trafic d'origine européenne certifiée


Le lac Villarino pour camper


Et une rencontre cycliste : Albert est espagnol, il roule depuis le Brésil et partage avec nous la truite fraiche pechée du jour. Comme Stina et Hanna sont végétarienne, ca en fait plus pour nous.


Coucher de soleil poussiéreux






Au matin




Les sommets du coin, a défaut de neige, sont couverts de cendres qui s'envolent dans les airs a la moindre brise. C'est joli, mais bon.


La route est maintenant couverte de neige grise et seche. On s'approche de la zone la plus touchée


Toujours beaucoup de trafic sur ces routes secondaires touristiques.






Encore un lac. On ne compte pas vraiment, et on sait qu'il y en a plus de 7 de toute facon.


Chalet sous la "neige". Le tourisme a pris un sacré coup depuis le début des éruptions en mars.


Pause a l'ombre (eh oui il fait treeees chaud) a midi. Pas de truite au bout de la ligne.


Le plus gros lac, Nahuel Huapi, a l'approche de Villa la Angostura ou l'on ne s'arretera que pour les courses.




et une rencontre avec Jarod, un cycliste anglais qui ne nous suivra pas longtemps car il va vers le Chili.


Petite baignade bien fraiche avant le diner.


Et un coucher de soleil tout a fait standard, avec les pecheurs a la mouche.


Et le lever du soleil a peu pres pareil.


Depart du camping a la Neil Armstrong. Un petit coup de pédale pour nous, pas grand chose pour l'humanité.


Le paysage revient un peu au mode désert.






Puis on retrouve le lac Nahuel Huapi, pour une bonne baignade tres fraiche...


...et l'arribée dans San Carlos de Bariloche, une sorte de capitale du chocolat en Argentine.


On tente les pompiers, qui veulent bien qu'on squatte, mais leur espace camping est un champ de mines (merdes de chiens). On remercie et on va dans un hostel.


C'est pas trop cher, on a une réduction pour cyclistes, et le lieu est sympa. On reste. Au programme, un peu de repos, des reparations/nettoyage (encore!), et l'arrivée de Caroline, encore une Suédoise! En minorité, l'Espagne et la France tiennent bon.
La suite, ce sera encore et toujours vers le Sud, direction le pays des hippies, El Bolson, pour un nouvel an bio!