138. Cañon del Atuel

L'équipée franco-suédoise est prete a attaquer un peu de désert

On quitte le super hostel ou l'on a passé quelques jours

pour apprécier a nouveau les joies du vélo

La sortie de Mendoza prend du temps, et pese un peu sur les nerfs et les poumons

Enfin sortis de la ville, une petite pause a l'ombre car le soleil tape tres fort

Mais peut-etre qu'il ne va pas taper tres longtemps. Les Andes commencent a disparaitre sous les épais nuages. Pas de quoi s'inquiéter? Ben un peu quand meme, car la région est connue pour ses orages de grele king size. Restons sur nos gardes.

Y'a du pétrole dans la région. Pas grand chose. Juste de quoi décorer un peu.

Ca ne s'améliore pas trop du coté du ciel

Il faut quand meme bien arriver quelque part ce soir.

Quand les cyclistes dépannent les locaux en outils...

Stina a le meme réchaud a essence que moi! Enfin, presque...

Ce premier jour de route s'acheve dans une station service. Classique.

Et tellement bucolique!

Le plan du jour : route des vins! On commence par une petite bodega familiale. Le proprio est sympa et bavard comme un Argentin...

...et le vin a un gout de dissolvant pour vernis a ongles. C'est pas moi qui l'ai dit! (mais j'ai pas non plus contredit)

A la recherche de vins buvables...

Ca prend du temps pour trouver une bodega ouverte. On est tombés sur un week-end a rallonge et tout le monde est un peu en vacances.

Enfin quelqu'un qui veut bien nous recevoir, bien qu'on arrive 1h30 apres la fermeture. La guide fait des heures sup' rien que pour nous, elle a  pitié de nous, a vélo sous ce soleil!

On est tombés sur du gros!

Sur le toit, avec des rampes d'acces pour les chargements de raisins, le sommet des cuves de fermentation et les labos d'élaboration des mélanges. Le tout avec vue imprenable sur les Andes.

Au sous-sol, la cave. Un peu mégalo mais il faut avouer que ca en jette!

Dégustation, bien sur! Le dissolvant est bien loin

On quitte les lieux un peu avant le coucher du soleil

On traine un peu entre les vignes, puis on va au village le plus proche ou l'on a repéré un petit parc sympa pour planter nos tentes... On aura visité moins de producteurs qu'on espérait, mais c'était une bonne journée. Demain, on se remet au cyclotourisme sobre.

Des le matin, on tombe sur Marilli et Martin, un couple austro-suisse qui va vers le Sud aussi.

Nous sommes donc maintenant un groupe de cinq, ca change du désert tout seul avec les scorpions!


Pis le paysage est plutot monotone, faut dire.

Ok j'ai rien dit, il se passe des trucs! En fait avant-hier, pas trop de danger la ou on était. De la grele normale, oui, il y en a regulierement. Mais dans la zone ou l'on entre, totalement inhabitée (et pour cause!), il faut s'attendre a des glacons de la taille de balles de tennis.

Méfiance...

On ne va peut-etre pas aller trop loin aujourd'hui

Mieux vaut camper avant d'etre trop pres de la zone critique. On s'en tire avec quelques averses, le gros de l'orage passe a coté. Ouf!

Le lendemain, re-beau!

De quoi redonner le sourire!

au bout d'une centaine de km, de rares habitations.

Apres un passage éclair par la ville de San Rafael pour se ravitailler en vivres et en eau, on attaque le clou de la région, le cañon du Rio Atuel.


Camping sauvage dans un terrain abandonné au bord de la riviere, en-dessous d'un grand barrage. La zone est tres touristique et on est dimanche, il y a du monde pour partager les lieux avec nous!

Le lendemain, on attaque la vraie montée

Derriere le barrage, un lac si tranquille lorsqu'il n'est pas peuplé de jet-skis et de hors-bord!

Malgré la sécheresse ambiante et la chaleur écrasante, on rencontre de grosses bebetes qui ont l'air de bien se porter


Il y a en tout 4 ou 5 barrages dans le cañon. Martin, qui travaille dans le domaine en Suisse a un peu l'impression d'etre au boulot.

Chaleur, cailloux et poussiere, mais des paysages plein la vue






Allez, une derniere montée raide a en crever...

...et nous voila sur un plateau... tres plat.

Camping sous le vent pres d'un lac salé. Pas un arbre a l'horizon pour s'abriter un peu.

Chacun déballe sa maison pour s'approprier les lieux a sa facon. Difficile de croire qu'on arrive a faire rentrer tout notre bazar dans 4 pauvres sacoches!

Une journée bien remplie s'acheve.

Et comme nos nouveaux compagnons de route se levent tres, tres tot (5h30), on suit le mouvement. Meme le soleil n'est pas encore levé quand le café est chaud!

Aujourd'hui : plat.

Et pétrole.

La team en pleine lutte contre le trafic intense.

Apres une bonne journée de pas grand chose a voir, a se raisinsequifier sous le soleil, le bonheur est simple comme un pot de yahourt.

Nous sommes a Malargüe. Un bled, quoi. Mais on y trouve un petit hostel "écologique" tres sympa pour prendre une journée de pause. C'est pas de trop, car déja il faut récupérer des longues journées qu'on vient d'enchainer, mais, ce qu'on ne sait pas encore, c'est qu'on va bien galérer sur la suite, car on entre dans le Nord de la Patagonie, ou le climat ne va pas nous épargner.

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