131. Costa Doce



Marcos nous accompagne jusqu'à la sortie de Porto Alegre


Le vent nous est favorables et malgré un départ tardif on avance bien. Pas grand chose à voir sur la route de toute façon, à part les conducteurs dingues qui nous filent des frayeurs de temps à autre.


On se réfugie le soir derrière un gymnase dans une toute petite ville. Le contact avec les commerçants et les gens en général est souvent très positif.


Le lendemain, encore une route toute plate et droite sans grand intérêt. Un cheval qui s'emballe, sort de son enclos et galope sur la route au milieu du peu de trafic crée l'évènement du jour




Le soir, on campe dans une pinède dédiée a la production de résine. Il faut tourner la tête a gauche  pour bien comprendre!




Les gens jettent malheureusement un peu de tout par endroits


Vraiment de tout! Il y en a qui ne respectent rien, vraiment.


Le vent souffle fort, parfois avec nous, parfois contre nous. C'est quotidien dans la région.


Le soir venu, on se motive et on emprunte une piste 100% pur sable pour aller jusqu'a l'océan.


On abandonne avant. Trop de sable et trop de kilomètres. On se rabat sur un camp de travailleurs d'une pinède pour camper.


Depuis que l'on a quitté Porto Alegre, on longe la grande lagune qui s'étend vers le sud, sur une bande de terre qui parait très mince sur les cartes, mais au final on ne la voit que très rarement, de loin. Idem pour l'Atlantique. Nous arrivons au bout de la lagune, la où elle s'ouvre sur l'océan. 


Il faut donc prendre un ferry.



De l'autre côté, Rio Grande Do Sul



Une petite pause au port et on est repartis


On roule encore un moment pour atteindre la ville de Cassino, ou commence la plus longue plage du monde


Bon, l'eau est froide et la ville est naze, mais on a mis les roues dans l'Atlantique, sur la plus longue plage du monde!


La ville étant réllement naze, on repart plusieurs km en arrière pour finir dans un petit camping. Masos, les mecs, tout ça pour ça! Enfin quand même, la plus longue plage du monde!


Le lendemain, retour aux habitudes foireuses.


Un lézard qui perd la tête et la queue. Stratégie de survie bof.


Toujours les fourmilières / termitières a perte de vue, dans certains prés. Les fourmis Champignonnistes coupent tellement d'herbe qu'elles concurrencent les vaches! Les éleveurs ne les aiment donc pas trop et détruisent leurs nids autant qu'ils peuvent. Peine perdue.


Petit sauvetage. La stratégie "je me cache dans ma carapace et j'attend" ne fonctionne pas trop sur la route.


On approche d'une surprise : la réserve nationale du Taim, une grande zone humide.


Des capibaras a la pelle!






Et aussi beaucoup d'oiseaux et des caimans, mais trop loin pour les photos.




La route qui traverse la réserve joue un grand role dans la régulation des populations d'espèces protégées.


Il y a des panneaux partout pour dire de rouler tranquillement à cause des bêbêtes qui traversent, mais nombreux sont les conducteurs qui n'en ont absolument rien a faire. Heureusement, le gouvernement a entrepris la construction de barrières de chaque côté de la route pour arrêter le massacre.




On campe le soir a la sortie de la réserve, dans une petite ferme qui fait camping.




Le gars qui entretient les lieux se fait un devoir de nous faire goûter du capibara (vous savez, le gros rongeur d'eau, protégé). A 8h du mat´. C'est con, mais c'est bon!


Super sympas les Brésiliens, y'a pas à dire... on repart avec les restes du ragoût et des pommes, cadeau!
Ça sent un peu la pluie, voire carrément, mais ils nous assurent que ça ne craquera pas avant la nuit.


Humm... on commence à douter de la certitude du renseignement...


Nous voilà pris sous un orage violent pour passer la frontière avec l'Uruguay. Passeports mouillés tamponnés, on file vers la ville de Chuy pour se réfugier dans un hostel. Espérons que la pluie de va pas trop durer si on veut profiter de la Costa Uruguaya!


1 commentaires:

Anonymous said...

Et quelle est la longueur de cette fameuse plage? Il n'y a pas d'amateurs de sable fin là bas? Vous êtes tout seuls!

M et M