132. Costa uruguaya

Nous sommes donc entrés en Uruguay sous la tempete.

Si les branches ne tombent plus sous le coup des bourrasques, si les torrents ont laissé place au goudron, un peu caché par les débris, on n'est pas au bout de la pluie.


Mais c'est sous un ciel presque radieux, disons, que nous débutons la partie uruguayenne de notre périple. Tant qu'un avion n'atterrit pas en urgence sur la route, tout va bien pour nous.


Une petite visite a la forteresse de Santa Teresa, en zone de conflit frontalier...
Enfin pris en photo de pres, l'oiseau un peu chiant qui gueule des qu'on s'approche et qui parfois attaque en piqué.


Passage a Punta del Diablo, un charmant petit village de pecheurs caché dans la brume



Pour les surfeurs, combinaison de rigueur. Ca caille!!

Camping sauvage derriere une maison en construction

Triple crevaison (avant de diner, puis avant le petit dej, et apres le petit dej) pour Bat. En fait de crevaison, ce sont les valves qui lachent l'une apres l'autre, a cause d'un defaut dans les chambres a air. Merci Bontrager pour la qualité! Quand la derniere chambre a air décide de tenir le coup, moyennant un decoupage maison de rustine et pas mal de colle, constat : puisque c'est la derniere de rechange, mieux vaut ne plus crever, dorénavant. On va essayer.

Le lendemain, il ne fait pas vraiment beau.

Entre deux averses, on fait les photos de touristes de rigueur




En quete infructueuse d'un endroit ou squatter, dans les ruelles sableuses d'Agua Dulce...

L'échec du camping nous pousse a reprendre la route avant qu'il ne soit trop tard. Le ciel nous sourit et nous offre le soleil pour finir la journée. Avec un peu de vent, s'il vous plait.

Pampa moutonneuse et palmiers, un peu inondée apres les grosses pluies

On se trouve un camping avec poules et chevaux pour la nuit

Avec inondation aussi

Et gros toutou en prime

Coucher de soleil un peu humide. Esperons qu'il fasse beau demain, on a prévu une balade.

On a le droit a une cuisine, on en profite un max

Au matin, heureuse surprise, il fait beau! Monsieur serpent d'espece inconnue sort donc prendre un bain de soleil sur la route sableuse de Barra de Valizas. Une belle journée qui manque de peu d'etre gachee par le pied distrait de Matt, qui heureusement évite la grosse gaffe de justesse. Aucune idée de la venimosité de la bestiole, mais en tout cas elle attaque!

C'est parti pour la balade. On suit l'océan

La graisse de la Terre!
(comprenne qui pourra)

Traversée de riviere a la nage ou en bateau. On choisit le bateau, meme si le capitaine n'a pas de casquette.

Traversée des dunes sous le vent


Au loin, notre objectif : Cabo Polonio. Un phare, une plage, des otaries, quelques maisons et pas de route!


Gasp!

Hummmmm....

On y arrive. Le temps de casser la croute, et il faut repartir aussi sec si on ne veut pas rentrer de nuit. C'est que ca fait une sacree marche!


Le lendemain, une journée passionnante de route sans rien a voir nous mene au camping sauvage sur un chemin opportunément a l'abandon. C'est juste un peu pres d'un spot ou l'éleveur de vaches du coin jette ses vaches mortes. Miam!

Et la pluie revient

Ouaiiiiiis!

Alors comme on kiffe faire les touristes sur la cote atlantique sous la pluie, on décide de faire un petit détour par Punta del Este, LA ville a touristes. Ca sera vite fait. Hors saison, la ville est déserte ou presque. On mange notre rituel sandwich de fromage et legumes et on se tire vite fait. C'est pas la pluie qui va nous retenir!


Camping avec commodités, toujours sur la cote.

Et on se reprend de la pluie

Ah ben on peut dire qu'on est gatés par le temps. Bon, voyons le coté positif : on avance bien!

Moins de plantes et rab de béton : nous arrivons a Montevideo!

1 commentaires:

ponpon said...

questions qui intrigue:
- c'est quoi les tubes ( de papiers?) qu'on voit trimbaler par Bap depuis plusieurs blogs?c'est pour faire un relevé de la main ensablée de Irarrazabal?