122. Chaco Boliviano

Yacuiba, cette ville Bolivienne comme on ne connait pas. On visite un peu le centre, bien pimpant pour la fete du Gran Chaco...

 Une bombilla de maté en topiaire, c'est vraiment la drogue locale!

Et un petit hommage aux soldats tombés pendant la guerre du Chaco, la Bolivie s'étant disputé ce territoire inculte avec le Paraguay, sentant le pétrole abonder en sous-sol (si on a bien compris). Pétrole qui, finalement, n'existe pas...

Un café branché. On vous l'a dit, on ne se croit pas en Bolivie

Le lendemain, Bat cloué au lit toute la journée et fête d'anniversaire du grand Chaco dans les rues de la ville. Défilé en grande pompe devant les hauts fonctionnaires du coin

Bat bien malade, on restera un jour de plus sur Yacuiba

Nos voisines de l'hotel, aussi belles que pacifiques

Lendemain, départ de cette dernière grosse ville bolivienne particulière. On remonte au Nord du Chaco

Les arguments s'étalent sur la route pour nous rappeler que nous sommes dans un désert, la vie y est rude



De plus en plus accueillant

Le soleil tape fort fort

Nous voulions faire 60km et arriver dans un bled. Vu le soleil et l'état de Bat hier c'est plus sage. On a loupé ledit bled; trop petit (3 maisons et quelques). On a gagné en bonus une chaleur écrasante et un manque d'eau bien avant d'atteindre notre nouveau but : la ville de Villamontes. On se rajoute par dessus une petite crevaison?

Ouf Villa Montes. ouf du jus de papaye frais et des crudités. Sisi
Pas le temps de trainer, une nuit ici et on se dirige droit vers le Paraguay

Sortie de ville sous les fumées toxiques des ordures. Bolivie, quoi

Encore une décision facile. Heureusement il y a un gros point info touriste de l'autre coté de la route, avec boisson fraiche et massage des pieds

On perd aussi le goudron tiens

Pas croyable, une route pour nous tout seul! 
Les voitures roulent sur une piste a quelques kilomètres de là...va comprendre...


Etape du jour au nom rigolo, Ibibobo, dernier village Bolivien avant la frontière du Paraguay.
un petit tour a la l'imigration de sortie de Bolivie. Les douaniers pas en uniforme et qui serrent la main (en se grattant les couilles avec l'autre) nous indiquent ou camper, ou obtenir un peu a manger et nous disent a demain le controle officiel

Le stade municipal rien que pour nous




Une tempête de sable nocturne pour nous. Les moustiquaires au dessus de nos têtes filtrent le sable, enfin  le plus gros. Le reste on recupere avec les dents, le nez ou les oreilles

Interessées du matin. Pendant la nuit, un chien a mangé notre spatule en bois ramenée depuis le Mexique. Sniff!

Seule boutique aux allures de prison, ouf il y a là l'essentiel : des pâtes, des oeufs

Nid a sorte de perruche. Des disputes de ménage très bruyantes

Pas d'eau courante dans le village depuis plusieurs jours, c'est souvent ils nous disent. 
On va traiter la flotte? Au vu des insectes morts qui flottent dans les bidons, oui

Après un tamponage des passeports en uniformes cette fois-ci, top départ. La même route qu'hier, pour nous mais avec un peu plus de trafic

Et elle a ses inconvénients, un gros de tas de terre tous les 500m pour empecher les vehicules de passer. Pas pratique quand meme!

Poste controle militaire, aux allures d'un chateau d'Alice.
Pourtant quelques décennies auparavant l'ambiance n'était pas un conte de fée; la guerre du Chaco entre la Bolivie et le Paraguay fut terrible

La frontière enfin avec un passage très officiel pour Bat

Sympa les douaniers en shorts/tee-shirts, on pique-nique là alors

Ambiance stress à cette douane, on a cru y rester!

Allez on laisse les chaises longues aux douaniers et on part en direction du Chaco Paraguayo

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