119. Salta

On quitte donc Tupiza dans l'idée de faire quelques dizaines de kilomètres de plus avant la tombée de la nuit, et camper où on peut, dans un coin sympathique de préférence.


La route goudronnée trouvée à Tupiza s'arrête d'un coup contre la voie ferrée qui relie l'altiplano bolivien à l'Argentine. Le trafic doit faire un détour pour continuer, nous on s'arrête pour camper. On fait mieux, mais on a déjà fait bien pire, alors on apprécie.


Le camping de la nuit précédente a tout de même laissé des traces : nous qui croyons être sortis des épines indemnes, en fait ce n'était que partie remise. Crevaison numéro 27!


Le lendemain, malgré des coupures sableuses, le goudron est toujours là.
!&/$$!!! Des arbres!?

Tiens, des Suisses aussi! Bonne chance pour la Bolivie!

Pour nous c'est orgie de goudron tout neuf!

On approche enfin de Villazon, dernière ville-frontière bolivienne avant l'Argentine.

Et paf! L'accueil à la frontière est loin d'être à la hauteur de la réputation des Argentins, mais après avoir fait semblant de croire qu'ils ne font pas semblant de fouiller nos vélos (vous suivez?) on y est! La Quiaca, l'Argentine!

Comme ils savaient qu'on arrivait, ils nous ont mis un panneau avec la distance pour Ushuaia : 5121km. Sympa, mais nous on a prévu un "petit" détour par le Paraguay, le Brésil, l'Uruguay, tout ca, histoire d'attendre un peu que ca se réchauffe dans le Sud du pays où l'hiver ne serait que trop heureux de nous accueillir si on allait tout droit.

L'argentine, c'est cher, environ trois fois plus que la Bolivie. On s'autorise un hospedaje, ok, mais alors on fait la bouffe comme des clodos au milieu des voitures. Argentins très sympas, conversations interessantes, notions du voyage : nous avons changé de monde!

 On reste quand même dans notre monde, nous.

 
Le lendemain départ de cette ville frontière, direction Salta.


Du plat, goudron et peu de trafic. Le rêve?

 Des tables de pique-nique a disposition, pincez-nous!

L'Argentine est très accueillante, et même lorsque ses habitants élaborent de petits sanctuaires de culte pour Gauchito Gil (on vous expliquera quand on aura compris), ils ne peuvent s'empêcher d'y ajouter un barbecue, on ne les refait pas!




  Comme en Argentine il est facile (ou presque) de trouver de l'eau potable;
nous décidons de camper le soir. Premier camping sauvage dans ce pays, on vous laisse admirer le décor - lunaire.

Feu du soir a la bouse de ... un truc qui vit là. Pas d'odeur en feu, et puis il fait froid.

 ghhhh... très froid!
Le lendemain, on aborde la descente de l'altiplano. Et oui, aprés pas mal de temps a plus de 3500m, on va redescendre un peu et ce n'est pas pour nous déplaire...
L'occasion de fêter les 25 000 km de Bat!

Et de déguster un sandwich au pain pas bon et au fromage pas bon. Quoi!? En Argentine? Ce n'est pas le pays parfait dont on nous a tant chanté les louanges?

Passage rapide... on le reverra!

Premier camping officiel en Argentine, il y a une table pour chaque emplacement et un barbecue pour chaque table. On testera donc notre première parrilla. Un kilo de Tira de asado pour deux? Vous êtes sur Mr. le boucher? Bon finalement ca passera très bien - surtout avec un petit rouge - la viande argentine est fidèle a sa réputation.

Lendemain, nous regoutons les joies de la descente facile. Les vacances!

De belles montagnes en fond... nous sommes dans la Quebrada de Humahuaca

et une conception bizarre de l'urbanisation dans un site UNESCO

Rencontre - encore en sens inverse - de Rose Marie, à l'enthousiasme aussi beau que son sourire. Nous lui donnerons toutes les informations possibles sur la suite de son voyage.


Des arbres, des prés, des vaches!

Pique-nique a Purmamarca, où l'on peu admirer la montagne au 7 couleurs. Nous on goute avocat et queso et on profite du mode tee-shirt pieds-nus.



Re camping 1000m plus bas, demain nous serons presque a Salta

Changement de temps pendant la nuit, pas grave on continue.

Passage rapide sur l'express contournant la ville de San Salvador de Jujuy

Encore par amour des détours, nous préférons une route plus tranquille de Jujuy a Salta. Elle longe une réserve d'eau.

Les argentins nous annoncent depuis 50 km que ca monte dur dans cette zone. De 1200 a 1600m au moins d'après la carte...
Nous, ca nous fait rire, on a les globules rouges au taquet et on profite de ce bonheur

Réserve d'eau a 5 doigts, en voila un!

Vous aussi ca vous change un peu du désert de l'altiplano, non?

Rencontre du jour, deux cyclistes locaux. Un bonheur de rouler a 4 et papoter sur ce nouveau pays.

Ils nous accompagnent jusqu'au "col" a 1600m d'altitude... et décident de pousser la pédale un peu plus loin avec nous

'tention au traffic
Nous ne pensions pas pouvoir arriver a Salta le soir même, mais grâce l'aide des deux cyclistes rencontrés nous l'atteignons!
Entrée épique
Voiture d'époque
Ville éclairée


Et première prise de contact avec une des religions Argentine : le football. Ce soir-la un match de la Copa America.

Nous on s'en fout et on goûte les sandwichs du coin, les panchos. Bon, on ne réitérera pas.

 et la bière locale...On l'a bien méritée non? Cette étape, nous l'attendions surtout pour réviser entièrement les vélos qui ont bien souffert au Pérou et en Bolivie. Demain on s'y colle et on vous donne rendez-vous, direction la région des vins les plus hauts du monde: Cafayate, par la Quebrada de las Conchas

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