99. Desvios

Desvios signifie détours, parce que les routes principales et goudronnées, c'est pas très drole et trop facile...

 Départ de Huayllay, ou la neige ne tombe plus...

Mais une autre surprise nous attend. Une sortie de ville galère, des travaux et rien n'est aménagé! Pouf pouf le vélo de 50kg a bout de bras


 Bien que cette route est une connexion a Lima, elle est en terre et avec des trous!



 La route en terre assez large pour croiser un touk-touk; trop facile! Nous prenons donc une petite déviation a travers les montagnes... ou nous rencontrerons pleins de gens sympas nous indiquant par ou passer

 La beauté du paysage en valait la peine!

 La montée est dure, nous sommes a plus de 4200m...



 Les paysages se bonifient encore et la route empire...

 Et deviens impratiquable, meme pour les gros 4x4 du coin...

1ère vraie chute, a plus de 4500m et dans la boue, j'ai choisi mon lieu!

 Nous quittons encore cette route pour du plus petit et plus crade, les panneaux en disent long...


 Les détours par la pampa des moutons et lamas sont nécessaires dans certains cas

 On grimpe encore pour passer un col anonyme, l'épuisement du milieu d'après midi se fait sentir... nous apprendrons par la suite que nous étions a 4600m...

 La récompense lors de la redescente; une mine abandonnée d'une belle taille et a l'allure glauque qui attire de suite notre attention!



 Des cristaux étranges...

 Les couleurs pas moins...

 Un petit plongeon?

 Si si, c'est du végétal!

 Au cours de notre exploration nous comprenons l`état de l'environnement, un petit ruisseau sort directement de la mine avec une belle couleur naturelle




 Après cette partie d'exploration, la ville de Santa Barbara de Carhuacayan nous attend pour l'étape du soir

 Après un permier accueil désastreux au seul hostal du bled (1000 habitants) - les Péruviens sont parfois très fort dans ce domaine - , nous décidons de nous retourner vers la mairie. Superbe surprise, ils sont très contents de nous savoir la et nous offrent un panqueque et chocolat pour nous faire patienter pendant la préparation de lieu de couchage. Si au début le défilé des gamins du village pour se présenter et nous parler un par un nous offre peu de repos, nous sommes contents de pouvoir nous poser et nours rechauffer un peu apres cette route difficile.

 De belle lumières le soir sur la ville

 Ou nous dormons finalement dans les locaux de la mairie!
Nous apprendrons avec l'équipe du maire notre erreur du jour, nous nous sommes trompés de route pour venir. Celle parcourue n'était pas sur les cartes et d'une difficulté énorme par rapport a l'autre... mais nous blamons aussi les indications complètement erronées du bureau d'information touristique de la mairie de Huayllay (estimation de 100km pour atteindre le bon croisement au lieu de 30 environ en vrai. On fait mieux). 

 Petit déj' offert le matin (sensibles au plats type féculents/viande en sauce a 7h du mat, s'abstenir!), la journée commence légère.

 Une dernière photo avec Rocky, le maire - qui a absolument tenu a nous parler en Anglais... - et son équipe

 Un dernier au revoir a Chiquita, la vigogne (cousin du lama) apprivoisée du village,

 Et nous voila sur la route,



 ca ne passe pas toujours...

On retrouve un croisement et le goudron pendant 2km, yahooooo!

 ...puis a nouveau la terre et son trafic aux heures de pointes!

 San pedro de Cajas (4500m), petit village aux allures très prometteuses, sera notre pause pour la nuit

 Départ le lendemain

 Dans une vallée magnifique. Ca descend toute la journée. On fait peu de distance, mais on a affaire a la PIRE route que l'on ait vue au Pérou. Des pierres et des nids-de-poule énormes, si bien qu'on ne peut littéralement pas regarder le paysage, les yeux rivés sur la piste. Dommage!

 Un peu de poussière...

 ... et quelques jolis bled plus tard,

 nous arrivons a un hostel connu des voyageurs ; la Florida. Immense propriété dans une ancienne hacienda, elle a en effet du charme


 Camping! Les chambres sont hors de prix et insultantes pour le niveau de vie ici (4 fois le salaire journalier minimum/nuit/personne...)

 Salle de petit déj' d'un certain gout...

 Départ le lendemain pour un nouveau col a plus de 4000m, un bon dénivelé nous attend après etre autant descendus...

 Recharge quotidienne en pain a Tarma, ou le vendeur nous confirmera la belle montée qui nous attend dès la sortie de ville

 En effet ca grimpe... progression lente et sous la pluie... le plus dur est le sans cesse rabillage/désabillage en fonction des eclaircies/averses et du vent

 Récompense ; un plateau d'altitude magnifique! Mais la pluie et le vent nous glacent le sang et nous redescendons vite sur Jauja, petite ville dans laquelle nous passerons la nuit

 Reprise de forces avec la Trucha (Truite) locale...

 ...Et les 2 ans depuis que Baptiste a quitté la France, que nous fetons avec un gateau artificiel et douteux - mais omniprésent dans le pays - auquel nous n'avions osé toucher jusqu'a présent...Il faut reprendre des forces pour le lendemain ou nous nous dirigerons vers la ville de Huancayo


 Le lendemain la route est très plate - plus l'habitude -

 Arrivée a Huancayo, ville de 300 000 habitants, on le sens au bordel d'entrée...


 Quartier du marché, bordel aussi dans tous les sens et meme sur la voie de chemin de fer!


Nous resterons quelques jours dans un hostel assez agréable avec un perroquet bizarre 

 Soirée avec Yanet et son mari (a gauche sur la photo) des amis de Claire, une amie de Matt. Au centre Robert, un suisse rencontré a l'hostel et qui vagabonde de par le monde

 Poules en batterie

Le perroquet nous souffle qu'il est l'heure de partir pour la route de Huancavelica, un autre détour pour le sud du pays avec moins de trafic et de beaux paysages en promesses...

3 commentaires:

ponpon said...

Content de voir que vous avez bonne mine.....
Ici quand ce n'est pas terrible on dit " c'est pas le Pérou"...et vous dans les chemins embourbés?
Courage et bon vent.

Anonymous said...

Et bien il en faut du courage pour aborder tout ça. Et le lendemain ça recommence... et encore et encore...Mais je vous soupçonne d'aimer, d'apprécier et de vivre cette aventure à 200%. Et nous on profite de vos photos et on se dit que les ballades en vélo le long de la Saône présente aussi son charme! C'est plat!!!
Allez bon vent à vous 2 et bonne poursuite. Profitezzzzzzzzzzzz
M et M

LEBAS said...

L'expression : le détour en vaut la peine prend tout son sens.
Juste une remarque. Au début du Pérou "on" parlait coca pour les effets de l'altitude. Là 4600 et ça passe tranquillou. L'altiplano a été vaincu ! Bravo les gars. J'admire votre courage.