98.Huanuco & Co.


A Huanuco, le meilleur climat du monde nous accueille avec un melange de soleil et de pluie


Lorsque le trafic de tuk-tuk se calme un peu (tres rare), on peut apprécier une place d'armes assez agreable...


...en terrasse! (tres rare aussi).
A 1900m d'altitude, nous pouvons sortir sans bonnets, gants, doudounes ni laine polaire!

Dans la moiteur huileuse d'un énorme restaurant chinois sans Chinois, nous pouvons meme apprécier la fraicheur d'une bière. Une fois n'est pas coutume!


La belle cathédrale de Huanuco a souffert une destruction totale lors d'un tremblement de terre. Les habitants n'ont pas baissé les bras et ont reconstruit... quelque chose.


Rare encore : un resto sympa, décoré avec autre chose que des posters de camions, bébés, animaux culcul et femmes dénudées.


Toujours un bonheur d'avoir une chambre a l'étage, avec tous nos bagages!


Huanuco n'a pas été des plus passionnantes, et deux nuits nous suffisent pour décider de reprendre la route (et la grimpette) vers le Sud


Arrivée dans un village, jour de foire.


Mais il est un peu tard, il se met a pleuvoir, et le marché se disperse


Nous y découvrons tout de meme le remède de la Sierra contre le froid : le ponche : oeufs battus en neige, sucre, quinoa, eau chaude et un doigt ou deux d'aguardiente, un alcool de canne a sucre dont l'abus est tres dangereux pour la santé.


Toujours 3 etoiles, minimum.


Et... de la montée!


Murs végétaux, un peu...


Murs de béton, beaucoup!




Encore et toujours des mines


Pour apprécier les cols, la pluie est toujours un plus, tout comme le trafic routier






En verrait-on le bout?


La pluie nous chasse et nous laisse peu de temps pour apprécier un joli plateau d'altitude aux nombreux troupeaux


Apres une montée supplémentaire qui nous amene a plus de 4300m, nous redescendons sur le plateau du lac Chinchaycocha (aussi connu sous le nom de Junín, plus difficile a prononcer), à peine 200m plus bas


Le soleil nous y a attendu, peut-etre un bon signe?


Nous approchons de Vicco, un village d'éleveurs où il y a un hotel, nous a-t-on dit


L'entrée est accueillante


les moutons et le temps a l'horizon, un peu moins!


Nous débarquons dans un village désert


Une visite approfondie confirme...


...qu'il n'y a quasiment...


...pas ame qui vive!


...meme sur la place d'armes...


...ni dans les rues commercantes.


Nous trouvons tout de meme de la positivité et un refuge (sans eau courante) pour deux nuits dans les dortoirs de l'association sportive du village, alors que la pluie et le vent nous empechent de repartir.
Rester, c'est mourir un peu.


Alors qu'au deuxieme matin, la pluie tombe toujours dru, une éclaircie marque notre seule chance de nous échapper. Nous la saisissons immédiatement.


Objectif : quitter le plateau qui semble maudit par le climat et fuir vers le Bosque de Piedras, la foret de pierres



On s'approche


Nous y voila






Nous voila, apres une demi-journee de route sous un rayon de soleil, a Huayllay, un joli village touristique minier. Ouf! Au moins nous avons laissé la pluie derriere nous...


...pour se retrouver sous la neige!
La pause s'impose, nous sommes fatigués, refroidis et une route bizarre nous attend demain.


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2 commentaires:

LEBAS said...

Ouh là, une photo non légendée avec un fromage : il dit quoi ce queso ?
Fuertemente el Chile. Será fría, pero caliente en los ojos.

Anonymous said...

Ah j'allais poser la même question concernant ce beau fromage. Nous sommes donc deux à attendre la réponse. Une ville vide mais vraiment vide!cela donne froid dans le dos!!!
Surl'ensemble c'est plutôt un peu repoussant comme région à part quelques photos et cette architecture étonnante (bâtiment noir)
A suivre et espérant plus de verdure. Ici c'est le printemps alors forcément on réclame du vert tout le temps. Bon vert à vous aussi.
M et M