57. Trinidad

C'est effectivement magnifique, mais il y a trop de touristes. Seulement 50 000 habitants, et pres de 400 Casas Particulares. Heureusement que c'est la basse saison touristique! Le lieu est fidele a sa reputation, et il faut savoir degainer les “No, gracias” plus vite que son ombre pour avoir un peu de temps a soi. Encore une fois, ca ressemble a une visite-marathon, slalomant entre les Jineteros (les emmerdeurs qui vendent de tout et de rien, souvent du vent et surtout du backshish) en essayant d'apprecier ce qu'il y a a voir, tout en faisant attention ou l'on met les pieds. Les 35 degres a l'ombre, presque habituels, justifient quand meme une certaine lethargie generale.
Je suis un peu decu par la proprietaire de la casa particular ou je loge, qui me fait du forcing pour depenser un maximum d'argent chez elle en repas et boissons, et essaie de me retenir quand je veux quitter la ville, ainsi que par la musique. Sur la grande place, encore une fois, le reggaeton est roi. Ou est passee la salsa? Je la trouve finalement a la Casa de la Musica, devant un public de touristes consommant force boissons au tarif etrangers, dans une ambiance un peu artificielle.
Demain, je prends le bus pour Cienfuegos. Le Lonely Planet dit que c'est un endroit pas desagreable pour “tomber dans une poche de Cuba pendant quelques jours”. Ca parait pas trop mal avant de faire ma derniere escale a La Havane.

0 commentaires: