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88. El Sur

Nous voila donc attaquant la moitie Sud du pays, ou notre seule vraie destinatoin est le volcan Chimborazo, le point le plus eloigne du centre de la Terre (qui se boudine un peu a hauteur de l'Equateur). Malheureusement la meteo est loin d'etre clemente et nous nous contenterons de l'observer de loin, coupant court a un autre detour du type Quilotoa sur des routes qui n'apparaissent pas sur les cartes...


Bienvenue a Ambato, ville de prog es.

Petit detour par le musee des sciences naturelles et ses quelques horreurs




Attention, ceci est un vrai oiseau normal et qui existe pour de vrai, vraiment. Il parait qu'il est equippe pour se battre contre les serpents, c'est le musee qui le dit.

Tres culturel aussi, le musee met en avant les arts precolombiens


Ambato est une ville malheureusement entouree par des volcans parmi les plus grands du monde. D'ou pas mal de casse, et pas grand chose qui reste de l'architecture coloniale. La ville est donc officiellement a classer parmi les plus moches du pays, bien que le delire urbanistique global ne soit pas ininteressant, si tant est qu'on n'est pas oblige d'y rester plus de 2 jours...

Riobamba, apres une journee de pluie et un cobaye a midi (qui nous refile la chiasse car il date de la veille). Nous nous refeugions dans un hotel a l'entree de la ville. Au depart le lendemain, le Chimborazo, invisible jusque la, nous salue.

Depuis combien de temps nos affaires n'ont-elles pas seche? Deja plus d'une semaine...

Arret devant la plus vieille eglise du pays (1534)

Et un bus singulier qui est en fait un train!

Nous profitons d'un arret repas/abri a cause de la pluie pour echanger quelques civilites avec les riverains.

Le temps ne change pas. Les nuages sont en haut, en bas et sur les cotes. Il ne fait pas tres chaud...



Deuxieme destination du Sud : Ingapirca et ses fameuses ruines. Je choppe une diarhee d'enfer et ne visite meme pas les ruines, qui au final ne cassent pas des briques. Au matin, nous filons le plus vite possible vers Cuenca, censee etre une jolie ville, avec l'espoir d'arriver avant la pluie. Un echec bien sur.

Cuenca, pas trop moche mais trop de trafic, pas une ambiance tres sympa, et un resto indien trop cher, pas bon et qui nous file la chiasse. Nous developpons un carnet de sante plus qu'un carnet de voyage dans ce pays.






Direction le Sud toujours, nous ne nous laissons pas tenter par le cochon grille au chalumeau au bord des routes. Nous nous contentons de patates-mais, et ca passe tout juste!

Une maison en construction, c'est un toit de luxe pour la nuit!

Et le matin : DU SOLEIL!!!


Camping dans une petite piece en travaux dans un restaurant. C'est dimanche, les clients viennent juste pour se bourrer la gueule, et le lendemain matin tout le staff a la gueule de bois. Il nous faut patienter et appeler longuement pour reveiller la serveuse qui me doit ma monnaie sur mes 20 dollars de la veille. L'histoire se repete...


Le gros defaut du soleil, c'est la chaleur qui va avec. Ca se combine tres, tres mal avec les chevaux crevés!

Arrivee a Vilcabamba, un lieu tres, tres tranquille...

...Nat ne perd pas de temps et repart le lendemain matin, droit vers le Sud et une des pires routes du pays.
Je reste pour ma part trois jours, histoire de faire une pause et recharger un peu les batteries. Je prends une autre route de toute facon.

Au depart, je tombe sur un couple de Francais avec 2 fillettes en remorque, diriges vers la fameuse route. Mes infos sur la qualite du terrain leur font bien vite choisir mon option, un peu plus facile, par l'Ouest.


... plus facile, mais quand meme, ca se paie!




Je les quitte le lendemain pour prendre un peu de vitesse, car les jours sont comptes pour atteindre la frontiere avant le recensement national, lequel signifie un pays entierement bloqué pour toute une journee, frontieres comprises.


Accueil par une famille pour ma derniere nuit en Equateur... je plante ma tente sous leur toit.



Ceibas. Mes arbres preferes! (et sacres pour les Mayas en Amerique Centrale)




Dernier repas, dernieres notes, je depense mes derniers dollars avant d'entrer au Perou...


87. Quilotoa

La fameuse boucle du Quilotoa, pas facile d'y aller en bus. Alors en velo, quand on fait les malins et qu'on decide de prendre les petites routes en pleine puree de pois, il ne faut pas s'attendre a savoir ou l'on va.


En quittant la route principale, juste apres Lasso

Heureusement qu'il y a un volcan en face, pour se reperer

Juste apres un croisement, ou nous avons tourne du mauvais cote. Le volcan-repere est toujours bien visible comme on peut le voir

Le volcan apparait enfin, du mauvais cote. Les gens nous le confirment : le Quilotoa, c'est de l'autre cote.
-Et la ou on va, il y a quoi?
-Nada
Nous decidons donc de continuer...

La route officielle du Quilotoa est bien loin.
La route moins officielle mais qui y va aussi, est bien loin egalement.
Nous choisissons et perseverons. Nous nous rendons a Nada.

Nada. Nous y voila

En voila une qui voit Nada aussi

Camping de fortune entre les patates et les engrais chimiques.
Notre hote d'un jour, un "sympathique" paysan, s'enfuit a moto avec 20 dollars de Nathaniel, pour "faire de la monnaie". On ne le reverra pas pour lui dire au revoir...

Notre volcan nous nargue toujours

...mais nos erreurs d'orientation nous font decouvrir les terres Quechua


10 secondes apres avoir pris cette photo des gamins qui sortaient en courant d'une ecole pour venir me voir, l'institutrice me tombe dessus pour me dire que c'est 20 dollars la photo. Il semble que dans le coin tout coute 20 dollars.

Encore Nada

Toujours Nada

Ah, quand meme un bled

Repas du jour : poisson frit avec des frites, un oeuf frit et en dessert un beignet au sucre (frit). DU gras pour faciliter le transit, comme si on en vait besoin!

Et re-Nada




En sortant de Nada, nous voila sur la route officielle, goudronnee puis en cours de goudronnage. Nous avons presque tourne en rond et une plui glaciale nous tombe dessus alors que nous nous faisons attaquer par les camions de graviers et les chiens debiles/mechants

Arrives extenues au village de Quilotoa, notre objectif, nous nous echouons dans la premiere auberge, qui a un gros poele et des tisanes a volonte. Deux cyclistes trempes a plus de 3900 metres d'altitude, geles donc, ca ne fait pas le poids face a de telles armes. Nous passons la soiree colles au metal brulant.
Au matin, il nr pleut presque plus, mais le brouillard est malvenu :

nous nous sommes battus pendant deux jours en dehors de notre itineraire principal pour venir admirer le cratere du volcan Quilotoa, abritant le lac du meme nom. On n'en verra pas grand chose.

Ouaiiiiis....

Ouf, sur le depart, nous tentons une deuxieme visite, et c'est un succes! Le lac nous apparait pendant au moins un quart d'heure! Champagne!



Puis nous redescendons par la face Nord (arrives par le Sud la veille), et retrouvons nos chers compagnons Nuages et Brouillard, ainsi que leurs amie Pluie qui vient accompagnee de Boue et Cailloux.



Mal barres le soir au milieu d'une route deserte dans une vallee isolee. Une ferme au loin nous donne l'espoir d'un espace de camping.

Ouf!

Le gite et le couvert! Avec en plus de longs silences entrecoupes de discussions animees...

Quelques rayons de soleil le lendemain matin.


Ca monte, ca monte...

La boucle se terminera la ou nous l'avons commence. Quatre jours de galere pour 15 mn de vue sur le lac et un progres de 0 km sur notre traversee du pays. Doit-on se sentir combles ou desesperes, nous ne savons pas trop. Mais il recommence a pleuvoir, il nous faut avancer, vers le Sud, enfin!