87. Quilotoa

La fameuse boucle du Quilotoa, pas facile d'y aller en bus. Alors en velo, quand on fait les malins et qu'on decide de prendre les petites routes en pleine puree de pois, il ne faut pas s'attendre a savoir ou l'on va.


En quittant la route principale, juste apres Lasso

Heureusement qu'il y a un volcan en face, pour se reperer

Juste apres un croisement, ou nous avons tourne du mauvais cote. Le volcan-repere est toujours bien visible comme on peut le voir

Le volcan apparait enfin, du mauvais cote. Les gens nous le confirment : le Quilotoa, c'est de l'autre cote.
-Et la ou on va, il y a quoi?
-Nada
Nous decidons donc de continuer...

La route officielle du Quilotoa est bien loin.
La route moins officielle mais qui y va aussi, est bien loin egalement.
Nous choisissons et perseverons. Nous nous rendons a Nada.

Nada. Nous y voila

En voila une qui voit Nada aussi

Camping de fortune entre les patates et les engrais chimiques.
Notre hote d'un jour, un "sympathique" paysan, s'enfuit a moto avec 20 dollars de Nathaniel, pour "faire de la monnaie". On ne le reverra pas pour lui dire au revoir...

Notre volcan nous nargue toujours

...mais nos erreurs d'orientation nous font decouvrir les terres Quechua


10 secondes apres avoir pris cette photo des gamins qui sortaient en courant d'une ecole pour venir me voir, l'institutrice me tombe dessus pour me dire que c'est 20 dollars la photo. Il semble que dans le coin tout coute 20 dollars.

Encore Nada

Toujours Nada

Ah, quand meme un bled

Repas du jour : poisson frit avec des frites, un oeuf frit et en dessert un beignet au sucre (frit). DU gras pour faciliter le transit, comme si on en vait besoin!

Et re-Nada




En sortant de Nada, nous voila sur la route officielle, goudronnee puis en cours de goudronnage. Nous avons presque tourne en rond et une plui glaciale nous tombe dessus alors que nous nous faisons attaquer par les camions de graviers et les chiens debiles/mechants

Arrives extenues au village de Quilotoa, notre objectif, nous nous echouons dans la premiere auberge, qui a un gros poele et des tisanes a volonte. Deux cyclistes trempes a plus de 3900 metres d'altitude, geles donc, ca ne fait pas le poids face a de telles armes. Nous passons la soiree colles au metal brulant.
Au matin, il nr pleut presque plus, mais le brouillard est malvenu :

nous nous sommes battus pendant deux jours en dehors de notre itineraire principal pour venir admirer le cratere du volcan Quilotoa, abritant le lac du meme nom. On n'en verra pas grand chose.

Ouaiiiiis....

Ouf, sur le depart, nous tentons une deuxieme visite, et c'est un succes! Le lac nous apparait pendant au moins un quart d'heure! Champagne!



Puis nous redescendons par la face Nord (arrives par le Sud la veille), et retrouvons nos chers compagnons Nuages et Brouillard, ainsi que leurs amie Pluie qui vient accompagnee de Boue et Cailloux.



Mal barres le soir au milieu d'une route deserte dans une vallee isolee. Une ferme au loin nous donne l'espoir d'un espace de camping.

Ouf!

Le gite et le couvert! Avec en plus de longs silences entrecoupes de discussions animees...

Quelques rayons de soleil le lendemain matin.


Ca monte, ca monte...

La boucle se terminera la ou nous l'avons commence. Quatre jours de galere pour 15 mn de vue sur le lac et un progres de 0 km sur notre traversee du pays. Doit-on se sentir combles ou desesperes, nous ne savons pas trop. Mais il recommence a pleuvoir, il nous faut avancer, vers le Sud, enfin!

1 commentaires:

Anonymous said...

Une galère de 4 jours mais je pense que cela valait le détour, vu de notre petit confort journalier!
Ce petit massif de graminées et de crocus ou semblant de crocus c'est superbe... Bon le lac valait vraiment le détour aussi et cette famille rencontrée au détour de la route, un vrai film documentaire...
merci de nous sortir du quotidien...encore...
M et M