142. Carretera Austral 2

Un nouveau jour se lève (très tôt, on est loin dans le Sud faut pas oublier), et un nouveau bout de route de gravier attend les cyclo-campeurs.

Ouais, c'est pas facile, mais fallait pas se coucher si tard!





Début d'un détour d'une journée pour aller voir un glacier...



La route est difficile, mais impressionnante!

Au bout, le lendemain, une petite grimpette vers un mirador

Et pan! Le Glaciar de los Exploradores, qui semble avoir bien reculé par rapport aux marques qu'il a laissées, et en fond le Monte San Valentin, qui culmine a 3910m


Une petite bête a ne surtout pas toucher!

Retour vers la Carretera

Des fuchsia sauvages, il y en a partout!

Cimetierre traditionnel

Joe le fou, avec son vélo ultra-léger aux pneus énormes, qui vient comme ca depuis la Bolivie! Ah les ricains... Au moins, lui il ne serre pas les dents sur les cailloux chiliens!

Camping lacustre... classe


Joe paré à parcourir plus de 130 bornes dans la journée






Puerto Bertrand, petit village sur le lac d'où débute le Rio Baker, le plus gros fleuve du Sud chilien

Et camping sauvage tranquille en plein village. Les habitants ne sont pas prise de tête!


A Cochrane, Philippe achète des moules séchées, une spécialité de la région. Mais il faut les faire tremper toute une nuit pour les rendres mangeables et c'est le chat du camping qui se les enfile.


Une troupe d'Italiens, pour changer un peu les nationalités...




Des Suisses qui se la jouent cool



Triste séparation : Francis et Philippe, les pros du VTT, filent vers le Sud, ils ont un timing serré. Je les reverrai sûrement sur la route Madrid-Lyon, car ils habitent à Clermont-Ferrand.

Romain et moi continuons sur un détour, vers Caleta Tortel, un village qui a sa petite particularité



La particularité, c'est qu'on y laisse sa voiture (ou son vélo, bien sûr) a l'entrée, car il n'y a pas de rues! Tout se fait sur des passerelles en bois





Tout est en bois, même les toboggans. Je n'ai pas vu d'enfants se frotter le cul dessus. Prudence ou expérience, peut-être...

Une bonne partie des passerelles est actuellement en réfection. Le village est classé patrimoine national et doit maintenir un certain standing. Il semble qu'ils élargissent les circulations principales.

Camping sur un mirador a l'entrée du bled.

Chouette spot. Romain ne reste pas car il a laissé ses affaires 30km en arrière, au croisement, pour ne pas faire l'aller-retour chargé. J'ai payé le prix par l'effort, mais j'ai une vue imprenable!

Un col difficile plus loin...

...la route s'interrompt. Mais un ferry public prend le relais pour traverser

Il y a même un espace spécial pour les vélos


Je retrouve Romain, Maurico et Luke après la traversée.

On perd les 2 autres, je campe avec Romain.

Au bord d'une rivière, en espérant que les nuages noirs au loin ne vont pas générer une pluie qui va faire monter l'eau. Mais ouf, tout se passe bien.

La route de Villa O'Higgins, qui marque la fin de la Carretera Austral, est déserte et magnifique





Villa O'Higgins est plutôt désert aussi, et plutôt moche.


Les branquignols arrivent tard. Je les ai loupés lorsqu'ils se sont arrêtés pour manger.

Malgré la fatigue, certains ne perdent pas le Nord!


Coucher de soleil depuis les hauteurs

Super route toute neuve pour aller vers le Lago O'Higgins

Toute neuve et toute pourrie car des ouvriers sont justement en train de faire péter la roche a coups de dynamite (rassurant quand on passe dessous), pour élargir la route, afin que d'innombrable camions puissent y passer pendant plus de 10 ans, histoire de construire un barrage maudit...

Un spécimen omniprésent de plante du genre botanique Chiante. Ca se prend dans les chaussettes, les vêtements, ca pique, on en a partout...

Une dernière nuit du côté chilien

Et ce sont environ 14 cyclistes qui prennent le bateau (trop cher, mais c'est un monopole) pour la côte Sud du lac. Romain et Mauricio tentent un bateau moins cher (municipal), qui part le lendemain, mais qui n'est pas garanti.

Mon premier iceberg. Je l'imaginais blanc, ou bleu, mais non. Il est noir.

Magie du vélo, qui, hop!

Arrive à tout porter. Trop fort

De l'autre côté, on est encore au Chili. Mais pas pour longtemps

Bon, il faut galérer sur la route minable, en montée raide faite plutôt pour les chevaux.

D'ailleurs, le parking a vélos devant la barraque des Carabineros qui font le contrôle migratoire est justement prévu pour les chevaux. Ca ne sent pas bon cette affaire, car là où les chevaux passent, nous on ramasse.

On rattrape un couple de Japonais. Le gars va finir a Ushuaia un tour du monde entamé il y a 8 ans. Sa copine suit depuis quelques mois. Pas peur!

Une heure pour faire 5km, la plus grande partie passée à pousser le vélo en fait, et on est récompensés par la vue sur le mont Fitz Roy

Bon, la route est pourrie côté chilien, avec Luke, on a vu.

Nous voila au sommet, sur la frontière géographique


Nous entrons en Argentine, donc, pour la 4ème fois en ce qui me concerne.
Ce n'est pas une surprise, car c'est connu chez les cyclos, la suite de la route va être épique.
Mais le jeu en vaut la chandelle. Derrière nous attendent El Chaltén, le camp de base pour faire des balades autour du Fitz Roy dans le Parque Nacional de los Glaciares, mais surtout, le fameux glacier Perito Moreno




1 commentaires:

Anonymous said...

Pas trop déçu que le chat ait mangé les moules? Beurkkkkkkkkk
M et M