129. Pampa Gaucho

Un gentil monsieur nous prend sur son pick-up pour traverser le pont international

Matt est tout fier d'être enfin au Brésil! M'enfin faut pas trainer, on a choisi de ne pas s'arrêter dans la grosse ville de l'après frontière, notre bled du jour est donc a 100 bornes...

Comme nous, de drôles de zébres sur la route

Et quelle route
Avec ses road-kills rassurants amusants joyeux

Ses fourmilières/termitières a perte de vue

Ses chevaux au galop - ben oui on est dans la Pampa!

Pampa paumée, sûr. Le bled que nous avaient renseigné les cartes n'est pas au rendez-vous. Chouette. Pas de bouffe, plus d'eau. Re chouette.
Pas grave, on maitrise bien la nouvelle langue et on va demander a acheter de quoi se nourrir a une estancia.
Accueil par le gaucho a cheval, ca ne rigole pas. Pieds et des mains, on finit par se comprendre et nous repartons chargés de bouffe et d'eau. Merci les brésiliens!

Gros merci oui et il n'a pas voulu qu'on paye. Il a vu large, avec 1kg de pates, 12 oeufs, 2 grosses patates et 5 kilo de riz mêmes les gros mangeurs que nous sommes vont caler...


On se réveille. A oui spot camping sympa, en bord de route a coté d'une gomeria (ou on change les pneus)

Tiens, comme hier?

Mais pour la nuit cette fois-ci on se rapproche encore de la route.
Faute aux Brésiliens. Le concept de la propriété prívée a la peau dure: aucune des 5 personnes a qui ont a demandé 5m carré d'herbe pour planter les tentes n'a accepté. Quelques petits mensonges sur des campings fantomes a 2km de là et ont finit à l'arrache entre les camions et la cloture

Au matin, les chenilles vont bon train

Les grenouilles ont moins la forme

Et nous arrivons le soir (oui ca passe vite, mais pas très interessant comme route...) a Rio grande do Sul, une petite bourgade. Superbement acceuillis par la police puis la municipalité qui nous guidera dans un local pour passer la nuit.

Plage de sable blanc en bord de rio, pas courant

Du dur, le luxe!


C'est reparti!



Les tortues malchanceuses ne font pas le poids contre les camions

On a rencontré un cycliste local tres enthousiaste qui nous a filé le numéro de téléphone d'un copain qui habite plus loin sur la route. On n'arrivera pas a le joindre malgré maints efforts.

La pampa, la pampa, toujours la pampa

Ses petites fermes artisanales...

ses nombreux reptiles

Ses téléphones rigolos

Ses cultes étranges

Et un record battu de roadkill au kilometre. Le Brésil devance tous les autres pays.


Camping dans une station service pas mal placée

Beaucoup de vent le lendemain

On tombe quand même sur notre contact Jorge par hasard, qui rentre de sa balade a vélo. Faut vraiment être mordu pour se balader sur des routes aussi dangereuses pour le plaisir!

Un peu d'explications sur les routes qui nous attendent.

10 000km pour Matt!

Une tradition moderne très présente en Argentine et au Brésil, les autocollants à l'arrière des voitures pour que tout le monde sache comment se compose la famille a bord. Ici avec le logo d'une équipe de foutchebol.

10 000 bornes ca mérite bien une petite mousse et des cacahuètes. La journée s'arrêtera là.

Un proprio d'hôtel type "cabanhas" nous laisse camper au fond de son terrain sans hésiter une seconde. Super sympa

Tiens, des rizières!

Chouette, un capibara écrasé. Le plus grand rongeur de la planète est protégé, mais pas contre les voitures!

Beaucoup de peaux de vaches a vendre sur le bord de route.

Dans les restoroutes, tout ce qui peut être frit est proposé a la vente. Sinon, il reste le buffet a volonté avec des salades et tout ce qu'il faut pour les cyclistes insatiables. Avec 3 ou 4 assiettes et 5 desserts chacun, on amorti le prix!

Du coup, même pas faim le soir au fond d'une station service


De la chouette récup de pneus de camions, non?

Encore un! Et sachez qu'on vous en épargne a peu près 95%, il y en a partout! Le pire, ce sont les putois, l'odeur est infecte et persistante.

Ca s'élargit, on se rapproche de Porto Alegre


Autoroute avec passage piétons, mais en l'absence de feu tricolore ca ne sert pas a grand chose. Pourtant il faut traverser pour aller se renseigner auprès de la police, en face.

Grosse galère pour trouver où camper, on est un peu dans les bidonvilles, a la fois trop proches de la ville pour être totalement sereins en campant à l'arrache, et trop loin pour pousser jusqu'au centre. On finit pr s'installer a côté d'un motel pour couples. Il y a du passage mais au moins on est à peu près tranquilles.

Le lendemain est l'occasion d'apprécier les couches sociales réparties dans la banlieue de Porto Alegre.

On oscille entre super baraques avec piscine et yacht...

...et bidonvilles pas très gais, sur fond de centre ville assez impressionnant au loin.


On saute d'île en île pour traverser le très large Rio dont on a oublié le nom, les ponts de la freeway ne se fendant pas d'un accotement pour nous aider... 

4 ponts plus tard, un peu stressés par le trafic, on se retrouve sur une voie rapide qui fonce droit vers le centre. On n'a pas fini de stresser!

Bon, de la on ne sait pas trop où l'on va, il faut avouer. On débarque a Porto Alegre sans aucun plan d'attaque. Mais il ne faut pas sous-estimer le hasard qui parfois fait très bien les choses...


1 commentaires:

Anonymous said...

Un grand bravo à matt pour les 10000km. Pas mal!
Bon pour le coup de peigne c'est pas encore top malgré les gros casques pour la mise en plis disponibles dans la rue!

Bravo à tous les deux. Chapeaux bas...
M et M