127. Misiones


Départ de Puerto Iguazu aprés avoir vu les magnifiques chutes du même nom,
Un gros merci/au revoir à Mariana, qui nous a beaucoup aidés par ses conseils et aussi pour l'hébergement...
Muchas gracias Mariana, te mandamos un beso!

On reprend la même route que les chutes, mais cette fois-ci vélos chargés.
 Quelques batiments (surtout des hotels) non finis laissé tel quels.

Super surprise pour Matt, l'une des fourmi considérée comme plus grosse du monde : Paraponera clavata.
Pas touche. ca pique très fort. Elle est d'ailleurs utilisée par des tribus d'Amazonie pour des rites initiatiques.

Après négociation avec les gendarmes qui n'étaient pas tres chauds pour nous laisser passer, de peur qu'on se fasse manger par un jaguar...On quitte le goudron, a notre plaisir pour entrer au coeur du Parque Nacional Iguazu

Les papillons y dansent y dansent tous en rond

Végétation plus qu'abondante et douche tropicale de 2 minutes qui transforme notre promenade naturo-éducative en véritable galère. Sous l'effet de l'eau, l'argile de la route devient aussi glissant qu'une immense plaque de verglas...

Les vélos souffrent et nous aussi. Si on roule au centre de la route, chute assurée toute les 3 minutes, si on roule sur le coté, nos vélos servent de ramasse-boue et tout se bloque

Mais on continue de se pencher sur les petites bêtes


Et les plus grosses aussi, on apercevra singes et toucans dans les arbres

Cabure-I, notre halte du jour. Un tout petit bled. La journée fut aussi magnifique que dure. On est mort. Heureusement on trouve un toit pour nos tentes, la pluie ne cesse pas

Au moins c'est vaisselle gratis et récupération d'eau!

Mode pieds-nu dans l'argile pour aller chercher de quoi manger. Le lendemain la pluie battante nous contraint a rester toute la journée sous notre abri. Dur dur.

Le surlendemain, il ne pleut plus mais la piste est en sale état. Elle ne glisse plus mais colle.

Malgrès toute notre volonté, nous ne ferons pas plus de 700m dans le village...

Meme a pied c'est infaisable. Les rares vehicules qui nous depassent ont des chaines/les pilotes sont dignes de Sebastien Loeb

Echec. On se resigne. pas possible de faire les 12km de terre boue qu'il reste pour arriver a une route de goudron. On leve le pouce et on attend. Les conducteurs ne s'arretent pas : trop dangereux ou craignent de ne jamais repartir dans cet enfer rouge.
Ouf une occasion, on saute dans la camionette et on ferme les yeux sur les kilometres a faire, la voiture ne roule pas, elle surfe

Raaaaaah goudron (aprés environ une heure de nettoyage d'argile collante au seau d'eau...)


Pasafauna, un pont par-dessus la route pour les bêbêtes de la forêt.

Etape du jour, San Antonio. Une petite ville frontaliere avec le Bresil. On nous indique un pesque y pague (pêchez et payez) pas loin. Chemin d'acces pas terrible, mais apres l'enfer qu'on vient de vivre, ce n'est rien
Le camping est un peu fermé ce n'est pas vraiment la saison. Heureusement le proprio, Oscar sera d'une sympathie indescriptible.
On campera a cote de sa maison sans payer, asado le soir avec toute sa famille.

Le lendemain on pensait partir, mais petit piege d'Oscar.
"Venez voir mon local ou j'anime une radio locale"
Quelques minutes apres nous serons en train de repondre a ses questions sur notre voyage.
une superbe experience
Pendant ces deux jours, les conversations avec Oscar et sa famille seront riches et nombreuses. Il a ete maire de la ville et anime aussi tous les weekend un bal dansant ou les Bresiliens d'en face viennent specialement!

En parlant du Bresil, hop une petite entree illegale dans ce pays via un robuste pont. La propriete d'Oscar finit sur cette mini riviere-frontiere et tout le monde s'en sert pour éviter la douane, trop loin.

le lendemain c'est le depart, on se sent super bien ici mais faut pas pousser, la route nous attend.
Oscar - en jaune et avec son mate -, son fils et petit fils (au facies rassurant)
Muchas gracias Oscar por tu hospitalidad!

Un peu de montee, la Sierra de Misiones ce n'est pas plat

Beaucoup de maison en bois et construite sur pilotis. On sent la zone un peu tropicale

Passage le long d'une ville frontiere un dimanche, ca nous permet d'admirer quelques kilometres de queue de camions qui attendent gentiment le lundi

Tres presents dans le coin, ces gros hangars. Ils servent a secher les feuilles de mate/tabac

Tiens ca fait longtemps qu'on a pas fait un petit detour. On prend cette toute a gauche, elle a l'air chouette? Vamos
ok ok on pousse sur une piste pas faite sur nous. What else?

Heureusement, apres quelques heures de galeres, satisfaction du camping bien sauvage. Nous sommes dans un parc naturel regional

Le matin avant le depart en velo, une petite balade en foret pour se sentir petit, tout petit...

On nous avait conseille ce detour, bien que dur physiquement le plaisir des yeux reste entier


Gnnnn

Plants de yerba maté

Bientot le retour sur la route, un peu d'amusement avant

Tant qu'a assumer notre masochisme, on requitte la route goudron pour se fondre dans la foret et trouver un lieu ou camper. 4km de pur bonheur

En arrivant sur le lieu de camping (cabane des gardes parc), il n'y a personne. Nous on pose les velos et on va randonner. Et on a eu raison!

Le soir, on embete un peu le papillon du coin. il nous fait les gros yeux

Re 4km de bonheur pour sortir de la foret le matin. Ouf le goudron.
Plantation de thé familiale.
A oui un conseil, evitez de trop le faire infuser votre the. A la vue des tracteur insecticisant ou autres, vaut mieux

Encore un detour pourri et un beau lieu camping au bout. C'est donc ca le contrat?

En Misiones, la route ondule loin. Notre but du jour : San Ignacio ou se trouve les restes de la mission Mini, une ancienne mission jesuite

Dur ces derniers jours, on a merite une petite biere a l'ombre. Bonne technique argentine pour garder au frais

Encore du camping, mais dans un hostel cette fois-ci. Vue en moins mais services en plus. On a le droit a notre douche

Le lendemain, enfin la mission Mini. Les batiments devaient etre chouettes a l'epoque.
Les missions jésuites furent construites par les premiers prêtres de la Compagnie de Jésus, en 1609, avec le désir de convertir les indiens Guaraní au catholicisme. Cette région est historiquement liée à ses voisins bolivien, paraguayen et brésilien, qui, eux aussi, vécurent l'implantation de missions jésuites édifiées à partir du 16ème siècle.

Renversant


Un peu decevant tout de meme pour un site classe patrimoine mondial de l'humanite par l'Unesco... sûrement parce qu'on a fait encore un bon detour rien que pour lui?

Pour finir ce message, petite devinette.
Qui se cache dans cette photo?

Reponse avec notre prochaine etape : la region de Corrientes.

2 commentaires:

Anonymous said...

De belles rencontres humaines qui font passer la "dureté" de l'argile.

M et M

LEBAS said...

On dirait qu'ça vous'gêne de marcher dans la boue....
Michel qui a la pêche

Une araignée pour la bestiole. Beau mymétisme.
Les autres bestioles également, magnifique faune.
Paraponera clavata pique mais n'est pas nécessairement plus allergisante qu'une abeille( du vécu...) C'est sa taille qui impressionne.
Pour le reste comme d'hab. Du bonheur. Merci de le faire partager.