112. Parque Nacional Sajama

Apres le départ de Julie de La Paz, nous profitons de quelques jours de pause pour reprendre des forces et du sommeil et visiter cette ville désorganisée...


De drôles de zèbres régulent la circulation en centre-ville. S'ils se font écraser, au moins ca fait direct du passage clouté. Pratique.

Copine!

A la casa de ciclistas, un peu de monde.

Du coup des départs, ici Gaelle et Stéphanie (belges) se dirigeant vers le Sud...

Et Nino, un allemand qui va vers le Nord (déjà croisé par hasard à Uyuni quand on y était en bus)


Notre départ, avec les adieux chaleureux de Hugo le colombien, coincé temporairement ici car il s'est fait voler ses papiers

Par où qu'on passe Baptiste?

La Paz, c'était sympa de descendre de la ville en arrivant, un peu moins d'en sortir... 12km de cote dans les gazs d'échappements. Heureusement, toujours cette vue exeptionnelle.

Sortis d'El Alto, nous trouvons plat, goudron et moutons - ici en pleine gestion du problème des ordures.

Arrêt pour la nuit dans le petit bled de Viacha, avec petit dej' local le lendemain matin. Mairie très compétente pour les infos sur la suite de notre route. Tellement rare, qu'on se doit de le souligner.
 Au loin, notre objectif des prochains jours, le volcan Sajama et le parc national associé

Trafic intense
Pas chaud...
Villa de luxe

Pause, la seule ombre du coin,  a l'abri du vent glacial

Fini le beau goudron!

Bled sympa du bord de route



On a choisit de ne pas prendre les routes habituelles, on paie.

Capitale du cuivre de la bolivie? Une bonne halte pour la nuit ca!

Une place centrale vivante
Pis c'est tellement vivant venu le soir...


Départ le matin de l'hospedaje

et une des plus difficiles sortie de bled... du pavé bien tordu et de la belle montée!


Pedro, rencontré ce matin sur la route, nous tiendra compagnie un bon moment. Trippant, il va au tout bled a 20 bornes de là seulement pour manger une trucha...


Calacoto, un gros point sur la carte et une place principale aussi grande que déserte...
On ne s'attardera pas. Prises d'infos, le prochain bled  où l'on veut passer la nuit est a 80km de là... confirmé par deux personnes. En fait une fois atteint, il était à 25km. Précision de l'info bolivienne!

C'est beau!

Mais sableux!

On pousse.

On zig et zag

Pratique pour poser le vélo, moins pour rouler.

Après des heures de labeur et pas beaucoup de kilomètres, notre but de la journée approche...

 
 Rosario! Pas grand monde a qui parler, on choisira la magnifique église du village pour camper.

Montage du campement sous les yeux toujours curieux mais timides des enfants.
  
Le réchaud fait des siennes à cette altitude, mais ca réchauffe les doigts!
  Au matin - surprise - les bouteilles de 2L a coté de nos têtes dans les tentes ont gelé pendant la nuit. Comme nous, quoi.

Poil raz

Poil long


On pousse dans l'eau...

... et dans le sable
Dans les montées aussi
 

Allez bande de feignants!

Premier bled, completement désert. On tente plus loin?

Récompense du jour, une petite vue sur le Sajama

Ah! Enfin de la vie!
Des Llamas qui jouent au foot?

 
Ouf non des enfants!

Nous serons accueillis et logé par une superbe famille, on partagera leurs pankekes con mate avec eux et on leur cuisinera notre popote du soir...
Ils n'ont pas grand chose et nous donnent beaucoup, jusqu'au couchage deux places dans une petite pièce chauffée... lecon de vie?

 Coupe du bois le matin, ca réchauffe et la mama se marre!


Toute la famille, les deux parents et 6 enfants. PLus 1 qui est au collège dans un autre village.

Activité du matin, on prête nos appareils photos aux enfants, c'est l'éclate totale!

Adieux et départ pour la route de la journée; il faut parfois deviner le chemin!


Le Sajama, de plus en plus près...


Re-belote, la beauté du paysage se mérite...


Prise d'infos auprés d'une mama, elle en profitera pour expliquer les problèmes d'eau ici. Evo ne fait pas que du bon.

 
Pause! Ca fait un moment qu'on ne se rapproche plus du Sajama... mauvaise piste?
Notre première zone de sel, nous sommes tout excités!

  Et cela tombe bien, encore besoin d'énergie pour franchir quelques épreuves...


Belle route qui semble conduire directement au coeur du Sajama. Nous sommes enfin dans le Parque Nacional! Autre imprécision Bolivienne, le prochain bled sera a 4km d'aprés deux sympathiques Boliviens, aprés rectification et fin de journée il sera en fait a 40km de là... des coups dur pour le psychologique!
Promis Bat, on ne suit plus les indications foireuses Boliviennes?

Bon ok, une ultime prise d'infos. Nous sommes presques au bout de l'étape du jour.

Tomarapi, son église avec vue sur le Sajama. La classe.

6ème jour sans douche, les cheveux se révoltent. Seul hospedaje du bled, 10 fois le prix de la chambre habituelle. On se veut touristique ou pas...Au moins on mangera au chaud, avant de retourner dans la (très) froide nuit...

On s'abrite oú l'on peut... mais la vue reste pas mal

Deux nouveaux volcans ont poussés pendant la nuit, ils sont sur la frontière Bolivie/Chili et semblent nous attirer vers la sortie

La sortie du Parc Sajama sera une belle arnaque. Arpengués par une mama avec gosse dans le dos, elle nous demandera de payer une belle somme (en Bolivianos) pour l'entrée dans le parc... Rien de bien officiel bien sûr...Oui mais ma petite dame, on en sort, on est pas en 4*4 et les documents et infos fausses sur le Parc, ben ca nous interesse pas trop...
Trop tard les gringos, on s'est encore fait Pérouaner.

Autoroute de sable.

Sortie du Parc et entrée sur le goudron. Wao ca roule!
 Ah la vue de la route normale et sans détour d'une semaine part des pistes foireuses est pas mal aussi.
Tu crois qu'on a bien fait de pas prendre la route classique depuis la Paz?

Arrêt midi, on goutera le Charquekan. Même si le nom fait un peu peur c'est juste de la viande de Llama sèchée, puis bouillite puis frite avec un litre d'huile, accompagnée de Mote (mais) et d'un oeuf dur.

Pas plus mal d'être a l'abri, dehors fait une grosse tempête de sable...

Puis l'occasion de rencontrer deux autres cyclistes qui vont dans l'autre sens.

Embouteillages Boliviens.
Vue du Sajama, finalement la route de goudron offrait de belles vues aussi... oups.

A la tombée de la nuit, arrivée dans l'un des pires bled rencontrés. Une sorte de parking géant pour camions de frêt avec hospedaje minable et gens pas aimables (ou l'inverse). Faut dire que les zones de frontières sont rarement sympas...
Un peu dur après des journées difficiles.

 
Le lendemain départ rapide de ce paradis Bolivien sous le regard des centaines de camions attendants l'ouverture de la fontière Bolivienne. Quelques échanges sympas avec les chauffeurs, ils nous encouragent dans ce dernier col avant d'atteindre le Chili et le proche Salar de Surire...


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