106. Cochabamba

Levés a 5h30 pour aller à l'aéroport international le plus haut du monde à El Alto (4000m), chercher Julie (amie de promo de Bat), qui vient de passer environ 22h dans les airs pour venir de France via les States. On pète tous la forme!


Hop dans un bus pour filer a Cochabamba, a 2500m, avant que le mal des montagnes n'ait le temps de frapper Julie.

Un certain plaisir à traverser les endroits cahoteux, sales et enfumés en bus plutôt qu'à vélo!


Nous sommes accueillis à Cochabamba par Delphine, une amie de la soeur de Baptiste installée ici depuis plus de 3 ans. On découvre l'api, le petit déjeuner qui sert aussi d'encas en fin d'aprem. Boisson de maïs morado (violet) chaude et pastel frit au fromage.


Une nuit de repos et c'est parti pour 3 semaines de visites ici et ailleurs!




















Cochabamba n'est pas la ville la plus jolie qu'on ait vue en Amérique Latine, mais le petit centre historique est sympa, et il fait beau!


Roger, le copain de Delphine, nous emène à une fête de village. Le nom est presque aussi dur à écrire qu'a prononcer. On s'en souviendra comme de la fête de la chicha.


A la base un genre de bière de maïs sans les bulles, la chicha se décline en ce jour de fête en de nombreuses variétés : pomme, raisin, poire, goyave, fraise, pêche... Ce n'est pas très alcoolisé mais apparemment certains réussissent à en abuser et deviennent un peu collants!


Pas de Gringos en vue!


Mais on fait pour les autres...

Grand Chelem dès le premier jour pour Julie : de la chicha de toutes les couleurs, un borracho qui veut l'épouser, du chicharron et du cuy (cochon d'Inde)!




Ah oui, il y avait aussi des oreilles de porc et du foie, hmmmm!


Retour à Cochabamba pour encore un peu de visites. Pas d'embouteillages, ils ont prévu large!


Petit tour à la Cancha, le grand marché local


- Ben oui faut tourner la tête à gauche -

 



Grimpette en téléphérique pour aller voir le Jesus de la Concordia, pas le droit de le louper sinon on se fait lincher par les Cochabambinos!


Vue sur la ville et sa célèbre couche de pollution




Haha

Allez ca suffit, on redescend!


Idée ingénieuse : Le grand centre commercial tout neuf dispose d'un tube géant qui passe par-dessus l'autoroute et aspire les touristes et les riches Boliviens de la Zona Norte, de l'autre côté.


Pas loin, d'ailleurs, la maison jamais habitée de feu le Baron de l'étain, LE self-made-man bolivien, passé de mineur à 8ème homme le plus riche du monde en quelques années








La maison n'a jamais vu son propriétaire, mort en voyage avant de rentrer dans sa ville natale.
Sur ce, nous passons notre dernière nuit a Cochabamba avant de nous rendre à Sucre, l'autre capitale de la Bolivie.

1 commentaires:

ponpon said...

Si j'ai bien compris, après Sucre votre voyage a, depuis, pris un peu de sel. Et la légendaire immunité de Matt envers les crevaisons s'est également dégonflée....
Courage les gars,les jours meilleurs sont devant.