94. Cajamarca

Départ de Balsas, d'où nous remontons dans le désert juste après avoir traversé le Rio Marañon.



 On grimpe avec de beaux paysages.



 En milieu de journée, nous pouvons contempler une partie du chemin accompli, non sans effort.

 Au bord du Rio, Balsas est maintenant toute petite au fond de la vallée... après plus de 2000m d'ascension en 40km.


 Arrivée a Celendin, étape de la journée, avec un hic : nous n'avons plus de liquide - pas meme de quoi payer la chambre où nous sommes déjà installés. Grosse galère pour trouver le seul distributeur de billets de la ville, pour s'apercevoir qu'il est en dérangement...1h30 a tourner en rond pour finalement réussir a changer des dollars dans une quincaillerie a 20m de l'hotel.

On se rattrape le soir avec un bon resto a 5 euros chacun (le grand luxe). Plat national, le cochon d'inde roti!

 Le lendemain, montée (encore...) sous la pluie.

Derniers coups de pédales pour passer un col sans nom à plus de 3700m - pas chaud!
 Fin de journée sur du plat et du bitume pour atteindre la ville de Cajamarca.


 Belle journée avec presque 110km au compteur et les 1000 premiers km de Matt pile poil à notre arrivée a Cajamarca!
 Considérée comme la ville la plus coloniale du Perou, elle présente quelques belles architectures.

 Ville a échelle humaine.


 Salle où fut emprisonné par les espagnols Atahualpa, roi des Incas lors d'un get-apens pas très fair-play. En fait les espagnols avait peu le choix, ils étaient 177 contre 30 000...En échange de sa liberation il promit de faire remplir cette pièce a hauteur de sa main levée, une fois d'or et deux fois d'argent. Les espagnols alors grands hommes se firent livrer les métaux précieux de tout le pays et tuèrent leur otage. 
 Ceci marqua la fin de la civilisation Inca.

Vue des hauteurs de la ville.

Jus de Canne a sucre...

Le temps de retrouver, pour Baptiste, Daniel (un espagnol) en route pour le bassin amazonien. Bien de quoi feter autour d'un vin, yaourt et fromage locaux.

Avec courage et montée en vélo - a vide pour une fois - Visite de Cumbe Mayo a 20km du centre : aqueduc taillé dans la roche et pierres érodées intéressantes.



Mamies du coin bossant sur l'épluchage de champignons. Impossible de savoir quels champ et pas moyen d'en acheter. C'est ca aussi le Perou et sa part de mystère...
Deux heures après etre arrivés et sans vraiment avoir visité, nous repartons en catastrophe sous la grele pour Cajamarca. Dure journée, pour nous et nos vélos, merci aux 20km de routes caillouteuses avec bon dénivelé...

Après quelques jours passés a Cajamarca, nous repartons en laissant Daniel.
Sur la route ; solution locale aux problèmes des déchets...


Ah tiens il pleut.

La pluie amène son lot de réparations...

Ouf soleil le lendemain, mais les locaux nous en mettent plein la vue aussi!

Bat admire une belle agave mexicaine en fleur dans une épingle, ca ne monte pas encore assez.


Sans se mouiller...

... en se mouillant.

Ville étape de Cajabamba, et superbe marché ( le boucher aura pris soin d'orienter les tete des trois petits cochons avant la photo...merci à lui).

Choc des générations...

Nous n'acheterons pas de cochon.

Fete du Tuk-tuk tuning.

Vue de la zone du marché au départ le matin.


Rohh encore de la grimpette.

Un beau lac d'altitude (Sausacocha) ou nous prendrons le temps de déguster une belle truite locale avant de reprendre la route et de se faire doucher comme il faut (re-grele)...

... Matt a tué un stroumph.

Rue de Huamachuco : deux des principaux autres moyens de transports rencontré sur la route.

Marché local.

Un endroit sympa où se poser, tellement rare qu'on apprécie.
Dehors toujours la pluie.

A plus de 3000m, il fait froid et humide...

Montée...


On atteint les nuages aux alentours de 4200m...nouveau record d'altitude pour nous deux!
Il ne faut pas craindre de cotoyer les camions sans phares dans la purée de pois...

Mais le trafic s'explique par les magnifiques mines du coin...

...et les dortoirs crados qui vont avec!

Redescente dans la boue, meme pas plus vite qu'en montée




Le rio Moche, que l'on suit depuis hier s'enfonce dans une profonde vallée où règnent un vent (de face bien sur) et un brouillard permanents.


2000m de descente plus loin, on sent qu'on se rapproche de la cote.

Arrivée sur la plaine cotière oú le désert a laissé place a d'interminables plantations de canne à sucre.

Dans ces micro cultures bio regorgeant de biodiversité...

... on rencontre de droles de bestioles!

Arrivée dans la magnifique ville de Trujillo, avec sa panaméricaine si mélodieuse et doucement parfumée

La boue reloue sur la route, encore pire après séchage...

Heureusement la casa de Lucho dispose d'un atelier plein air...

 ... car à l'intérieur campent déjà 17 cyclistes! 
Soit 19 au total avec nous, le record de la maison...

Ceci marque la fin de la boucle d'entrainement de Matt, qui a partir de maintenant n'aura plus d'excuse dans les montées, avec les 5kg de gras qu'il vient de perdre!
Nous passons 4 jours sur place pour réparations, dont la pose d'une nouvelle jante arrière pour Bat (l'ancienne ayant trop souffert sur les dernières routes), du nettoyage, du regraissage...
4 jours aussi pour reprendre des forces (methode glaces, frites et resto chinois, histoire de reprendre du gras) avant de s'attaquer a la Cordillera Blanca. Car si on vient juste de redescendre au niveau de la mer, c'est pour mieux remonter!

3 commentaires:

Rémi said...

Bravo pour ces 1000km, même si les conditions avaient l'air idéales : pentes douces, météo favorable, auberge cosy chaque soir... petits veinards !
Mattiou, continue comme ça, tu es superbe barbu et svelte.Il ne te reste qu'à peaufiner ton bronzage.
Courage pour la suite cabronito !

ponpon said...

Une photo choc difficile de s'en remettre:
Caramba!!!!
7ans d'étude, 30 ans de pratique et jamais trouvé l'architecture à échelle humaine!!!!!!
Caramaya!!
Merci fils de me renvoyer à mon ignorance!!

Apprécié également le talent de Matt pour égorger les stroumphs sans laisser d'indices..le bout des doigts impeccables... pas d'empreinte travail de pro

Anonymous said...

Coucou, toujours au Perou... je crois que je vais finir par te rejoindre! je suis dans l'est de l'equateur en bordure de l'amazonie ou il fait assez chaud, c'est tranquille, peu de circulation et de beaux paysages. Bonne route a tous les 2. Romano le gitano