35. Acapulco - Tehuantepec


 I think I'm smart when I leave quite early to face the unavoidable climb out of the city on the East side. But my destiny decided that it would have been too easy, and after 200 meters, my rear wheel gets trapped into a stormwater grid. I crash on the derailleur, miraculously safe (a little bent but that's quickly fixed), but the shock is bad on the wheel itself : big hole in the tube, bent rim, loose spokes. Thanks to Uli's help, I manage to repair as much as I can, and end up with a bent but working wheel. I'm glad I have disc brakes, because that doesn't bother them.
Being late, I end up leaving at the same time as my buddies. I leave them on the seafront, eager to get away from Acapulco. Two days, that's enough!
I spend one night on a supposedly desert beach which ends up being a village. I'm about to set up camp when Estela, a local woman, shows up and tells me I can't camp on the beach because it's too dangerous. People have been beaten and stuff lately... It's not a bad idea, because in five minutes, I already have some twenty people around me, and kids continue to show up from corner. It only gets quiet again when Estela closes the door behind us and her five kids. Tonight, I camp with the dogs and pigs!
I enter the state of Oaxaca, where the atmosphere gets friendlier. These two last days in Guerrero didn't make up for the bad reputation of the region. I didn't really stop in villages, much less welcoming than what I was used to. The military and police presence is also very strong, which doesn't help feeling better, on top of a not especially nice scenery.

I stop one day in Mazunte, beach town capital city of the sea turtles. Hunting and egg picking have been (at least partially) replaced by the creation of an "ecoturistico" center (very, very fashionable word in Mexico, it's everywhere!).
 After a few days in Oaxaca, I arrive in Santo Domingo Tehuantepec, with a flu and a turista. It's time for a short break. Not a bad timing, because the city is pretty interesting. Not much to visit, but it's very authentic. I've not seen a gringo! Frida Kahlo used to be a fan, surely for its being much less of a patriarchal culture than the rest of the country.


Je me crois malin a partir relativement tot pour affronter l'inevitable et terrible montee qui permet de sortir de la ville par l'Est. Mais le destin decide que c'est trop facile, et apres 200 metres, je tombe dans le piege d'une grille d'evacuation des eaux (qui a la double fonction de piege a velo). Je m'ecrase de tout mon poids sur le derailleur, qui n'est heureusement qu'un peu tordu et vite remis en place (ce n'est pas la premiere fois), mais le choc exerce sur la roue est fatal : gros trou dans la chambre a air, jante tordue et rayons desserres. Avec l'aide d'Uli, je parviens a minimiser les degats, et je suis quitte pour une roue tordue, dorenavant. Heureusement que j'ai des freins a disque, pas de probleme de ce cote-la.
Avec ce retard, je pars finalement en meme temps que mes deux comperes, qui eux prennent le bus pour le Yucatan. Je les quitte sur la “promenade des ricains”, et je m'empresse de fuir Cacapulco. Deux jours, ca suffit!
Je passe une nuit sur une plage soit-disant deserte et proche de la route principale, qui s'avere etre en realite un village, loin de la route. Je m'apprete a camper quand Estela arrive et me dit que c'est beaucoup trop dangereux et me propose l'abri de sa maison. Ce n'est pas une mauvaise idee, car en cinq minutes, il y a deja une vingtaine de curieux autour de moi, et il arrive des gamins de partout. Le calme ne revient que lorsque Estela ferme la porte derriere nous et ses cinq enfants. Ce soir, je campe avec les chiens et les cochons!
J'entre ensuite dans l'etat d'Oaxaca, ou l'atmosphere se fait peu a peu plus sympathique. Ces deux derniers jours en Guerrero n'ont pas dementi la mauvaise reputation de cet etat. Je ne me suis quasiment jamais arrete dans les villages, beaucoup moins accueillants qu'a l'accoutumee, et la presence policiere / militaire y est beaucoup plus forte. Bref, il y flotte une atmosphere peu sympathique, en plus de ne pas etre une route tres interessante au niveau paysages...
Je fais une pause d'une journee a Mazunte, un village-plage capitale de la tortue marine. La chasse et la recolte des oeufs a ete remplacee (au moins partiellement) par la creation d'un centre “ecotouristique” (le mot est tres, tres en vogue au Mexique, et il est utilise a toutes les sauces).
Apres quelques jours en Oaxaca, j'arrive a Santo Domingo Tehuantepec (ou plus simplement Tehuantepec, comme l'isthme ou cela se trouve – seulement 225 km entre l'Atlantique et le Pacifique!- -, ou encore Tepec, pour les intimes), affuble d'une grippe doublee d'une turista. Il est a nouveau temps de faire une petite pause! Mais ca se goupille bien, car il s'agit d'une ville interessante. S'il n'y a rien de special a visiter, elle a au moins l'interet de ne pas etre touristique du tout (pas vu un gringo!), et donc plutot authentique. Apparemment, c'etait un coin tres apprecie de Frida Kahlo, surement pour son cote beaucoup moins patriarcal que le reste du pays...

1 commentaires:

ponpon said...

Cacapulco, faute de frappe ou du vécu?
bon courage pour Chiapas je crois que ca monte