108. Potosi

Nous arrivons à Potosi après un voyage de nuit mémorable, sommeil pas dans le forfait. 

En grande forme dans un colectivo pour le centre. Nous sommes à 4400m d'altitude

Sortie scolaire

Beaucoup,

beaucoup d'églises à Potosi (80 au temps des espagnols)


Visite au couvent Santa Teresa, le couvent le plus prisé d'Amérique Latine, du temps où c'était à la mode.






ostie-o-matic

Vierge enceinte, rare!


Matt jouera le guide du monastère un instant. Faut dire que la guide l'avait demandé gentillement et avait de beaux yeux...

La guide est à fond dans son rôle, on y passe donc toute l'après-midi et on ne sort qu'une fois la nuit tombée.



Derrière la ville, tout près, pointe le Cerro Rico, la montagne riche. Entièrement percée de galeries, il s'agissait du plus grand gisement d'argent du monde. Tellement grand que plusieurs millions (oui, millions!) d'esclaves indigènes et africains y ont péri, produisant le plus grand flux de richesses de l'Histoire. L'argent, rappatrié par les Espagnols endettés en Europe serait le principal facteur déclencheur de la domination européenne sur le Monde. Aujourd'hui, au pied du Cerro Rico, les Gringos peuvent boire du Coca en regardant les mineurs partir exploiter les filons épuisés.
La boucle est bouclée.


La Casa de la Moneda, où étaient frappées les pièces d'argent des Espagnols.
Aujourd'hui, les Bolivianos sont produits à Rennes! Logique non?


Mélange Pachamama, Cerro rico, Vierge Marie, Conquistadores et Incas

Machine a aplatir l'argent à la force des chevaux.


Expo hétéroclite sans rapport.
On se marre.

Mignons bambins

Machines plus modernes pour faire plein de trucs



Dégustation de Salteñas locales, sorte de chausson fourré légumes, pollo ou carne

 
Les jus rendent fous!

Après une longue réflexion et la peur de se livrer à une expédition type zoo, nous décidons d'aller visiter les mines avec une petite agence tenue et animée par Willy, un ancien mineur.

Habillés en mineurs modernes, on ne sait pas encore trop que penser


L'approche du Cerro Rico est impressionnante. Les galeries sont partout, et il ne reste pas un mètre carré non arasé, percé, gratté, fouillé, explosé...

Dernière bouffée d'air frais avant la descente

Des l'entrée, petits rituels et offrandes à la Pachamama et au Diable, le propriétaire des lieux.

Un peu mal à l'aise au début, on se rend compte que les mineurs sont quand mêmes contents que les touristes viennent voir leur conditions de travail, discuter un peu et mettre la main a la pâte.

En vingt minutes, on a un apercu épuisant du labeur à plus de 4500m d'altitude, dans la poussière.

Les mineurs travaillent en general autour de 10 a 12h par jour, pour une misère bien sûr. Pas de repas dans la mine, juste de la coca à mâcher par sacs entiers, de l'alcool et des cigarettes. Il est de coûtume que les visiteurs apportent un peu de tout ca, avec de la dynamite en prime.

Ouf! De l'air.

Ca fait bizarre d'être dehors

En bas, dans la ville, rien ne trahit le fait que de nombreux hommes se ruinent la santé nuit et jour à exploiter la montagne bénie et maudite, qui semble si paisible, de loin...
Potosi et ses contrastes, c'est fini, nous partons maintenant pour Uyuni!

3 commentaires:

ponpon said...

Donc vous n'avez pas fait fortune en Bolivie plus qu'au Pérou, vous avez bonne mine, et c'est bien là l'essentiel."
Ici on dit que "plaie d'argent n'est pas mortelle"les Boliviens ne doivent pas avoir le même dicton...

Photo : une ruelle aux murs de pierre et contreforts( ?)de brique, qu'est ce au juste?

Portez vous bien

Baptiste said...

La ruelle est en fait juste un passage dans la Casa de la Moneda. On aurait pu en demander plus a la guide s'il elle avait été aimable. En plus on était poussé au cul par la police (si, si!)

Anonymous said...

Pour respecter les 10 km/h il faut couper le moteur et pousser la voiture?
Bon en vélo vous avez moins ce souci bien qu'il me semble que Baptiste affiche un record à 80km/h en vélo!
Et en wagonnet, dans les mines, quelle est la vitesse autorisée?

Et que l'aventure continue...
M et M