54. Santiago de Cuba

Grande, peuplee et polluee, Santiago n'est pas reposante, et n'est pas rendue plus facile par la chaleur et les orages violents. Interessante, quand meme, et heureusement pas a la hauteur de sa reputation de sollicitations sans fin, meme si ca existe toujours Mais peut-etre est-ce moi qui ai fini par me blinder efficacement. Les taxis demeurent les plus insupportables. Impossible de leur faire comprendre qu'on peut marcher 100 metres sans leur aide. Entendre “Taxi amigo?” a chaque coin de rue est fatigant et empeche de prendre son temps. Difficile, dans ces conditions, de rentrer dans l'ambiance, et je ne ferai pas l'experience de la vie musicale reputee de la ville. Je comprends bien vite que le touriste seul etant une cible privilegiee, la seule maniere d'apprecier vraiment est de voyager a plusieurs. Seul, quand quasiment chaque personne qui m'adresse la parole n'en veut qu'a mon portefeuille, a grand renfort de mensonges, difficile de faire des contacts. C'est dommage, car ca scelle plus ou moins la dynamique dans laquelle je vais continuer mon sejour a Cuba : ignorer quiconque m'adresse la parole, ou presque...

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